DYS ET ECOLE
Apprendre à taper au clavier logiciel gratuit
Les outils en classe
Les aides en classe sont à organiser en accord avec les différents acteurs autour de l’enfant ou du jeune et doivent être notifiées dans un document écrit.
C’est une garantie de pérennité des actions mises en place, tant pour l’enseignant que pour l’élève.
L’aide doit rester adaptée à la difficulté et aux compensations nécessaires afin que l’élève puisse continuer à acquérir des savoirs alors qu’il tarde à acquérir des notions (ex : lecture, accès à l’écrit ou à la logique mathématique).
L’aide doit rester juste et cohérente : ne pas débuter toutes les possibilités d’aide au même moment (que ce soit aide humaine ou logicielle : on débute une ou deux formule, on analyse l’impact de cette aide avant de débuter trop de solutions en même temps)
Les aides possibles sont nombreuses
- Aide humaine :
- Par un élève tuteur,
- Par une organisation de la classe (travail en groupe, relecture des consignes)
- Par un(e) AESH (Accompagnant d’Élève en Situation de Handicap – ce qui relève d’un dossier MDPH)
- Par un tiers (enseignant, vie scolaire …) dicter des réponses à un tiers (but : tester si cet élève déchargé du coût cognitif de l’écriture produit des résultats différents)
- Adaptations techniques : polycopies de supports écrits ou mise à disposition de ceux-ci sur l’espace numérique de travail, agrandissement des schémas en format A3 (cas de dyspraxie),
- Adaptations logicielles :
- Lecture (Balabolka-gratuit ou autre claroread-payant)
- Logiciel de dictée vocale Naturallyspeaking (ou autre)
- Logiciel de correction (antidote ou autre)
- Logiciel de carte mentale (pour faire un plan)
- Logiciel Adele Team (pour résumer, dicter, corriger)
- Logiciel prédicteur pas forcément intéressant pour les troubles phonologiques, mais parfois aide quelques élèves ex : espagnol (lexibar)
- Logiciel de tracé (géogébra)
- Souris scanner ou réglette scann (pour être autonome à lire le sujet si celui -ci n’a pas été numérisé / scanner en format texte et lire avec Balabolka)
L’élève dys est très souvent amené à utiliser un ordinateur en classe pour faciliter sa prise de note. Mais attention, avant qu’il n’arrive en classe avec, il faut veiller qu’il soit à l’aise avec cet outil. Cela passe par différentes étapes…
L’apprentissage du clavier
L’apprentissage du clavier :
Essentiel pour travailler le positionnement des doigts (avec règles d’apprentissages), dans le but de gagner en aisance et en rapidité de frappe.
Apprendre le clavier, c’est un peu laborieux.
Alors cela peut parfois se déléguer à l’ergothérapeute (mais c’est du temps de rééducation, temps de trajet et cela a un coût)
L’ergothérapeute peut se centrer sur d’autres aides à mettre en place.
Cela peut être un projet d’action à mener en famille : pourquoi ne pas en faire un enjeu d’une quinzaine de jours pendant les vacances, mais alors ce doit être un jeu collectif en associant les frères et sœurs, les cousins et/ou les grand parents, la tante ou voisine très « quiche » en informatique.
Ce peut alors devenir le défi de la quinzaine. Et l’objectif est beau. Intéressé ou pas ? Le vainqueur choisit le film du prochain ciné ?
Pour aider l’élève dans l’apprentissage sur clavier, il existe de nombreux logiciels. Leur comptabilité avec votre système doit être vérifiée (windows 8, windows 10, mac, linux…).
Voici une liste restreinte, mais d’autres choix sont possibles :
Apprentissage gratuit :
Klavaro
RapidTyping Typing Tutor
Jeux d’apprentissage : pour les plus jeunes
Tape vite (frappe de mots en rapidité)
Tuxtype 2 (jeu de saisie de lettres)
Logiciel payant :
Avant d’acheter, vous pouvez déjà tester la version d’essai pour tester si votre enfant s’investit dans cet apprentissage.
Tap touch
Tap touch Garfield (pour les jeunes de 7 à 14 ans) Un graphisme plus ludique.