Bonjour,

Je suis dys, voir même: dys, onze, douze elles seront toutes rouge…

Quoi?

Mes joues quand je devais aller au tableau ou répondre le bon mot au bon moment. Ou bien plus tard en étude supérieur quand quelqu’un voulait les cours que j’avais notés…

Merci, merci au premier prof qui m’a dit « mais vous êtes dys, vous ! Ce n’est pas grave... Je vous suit comme étudiante » WAOOO cool, ça donne une autre version de ce qui se passe depuis bien avant le CP. … DYS ONZE DOUZE, ELLES NE SONT PLUS TOUTES ROUGES …

Depuis, je dis avec le sourire « oups » je suis dyslexique, on peut pas plutôt faire comme ça … etc… J’ai au fils du temps appris à avoir le dessus. J'ai 43 ans et eurêka tous ces progrès qui nous aide dans notre vie /ordinateur/ dictaphone/stylo effaceur/Correcteurs... la route et encore longue, mais que de chemin parcouru depuis mon enfance.

Mon projet a vu le jour, il y a quelques mois quand j'ai décidé de faire lire mon roman, je voulais un regard de professionnel. Des proches l'avaient lu et avaient trouvé l'histoire les personnages drôles et attachants. MAIS...J'ai eu du mal à croire en leur objectivité. Un professionnel objectif et neutre a donc évalué mon travail et pour lui, mon histoire est publiable sous forme de roman de 270 pages. J'ai toujours aimé écrire juste pour moi et ce projet me demande l'effort presque surhumain de partager mes personnages, leurs histoires, leurs secrets... Je dirais plutôt deux efforts, car écrire une histoire de 270 pages, c'est un chalenge pour une dyslexique… Il m’a fallu une sacrée organisation, des plans a n’en plus finir, des tonnes de « post-it » avec pour chaque personnage, des poste-it d’une couleur, chacun la sienne, pour bien imprimer, qui il était, ce qu’il faisait, les liens entre lui et les autres, afin que l’histoire se construise. La dyslexie, ce n’est absolument pas que confondre par exemple le « ch » et le « g », le « b » et le « p » c’est un monde à part… Une autre façon de construire les apprentissages. Presque une autre planète. C’est être autrement et trouver des solutions pour s’adapter. Et comme le dyslexique est un humain vif et intelligent, hihihi, il doit trouver sa manière personnelle d'enregistrer les apprentissages, c’est un travail long, individuel, mais bon... Le roman ne parle pas de la dyslexie. A présent, il me reste l'édition et la publication... Je reste confiante, les personnages "DE CHANGEMENT DE LUNE" sont drôles, attachants. "CHANGEMENT DE LUNE", c'est une histoire de vie, de rencontre, de choix. De temps qui passe et nous dépasse. C'est un sourire et une larme. Une main de secours que nous devons trouver pour nous guider ou nous secouer... Pour avancer ou fabuler.

Je suis enfin décidée à partager mes mots, mes histoires, soyez curieux, allez sur le site de kisskissbank-bank regardez mon projet « changement de lune » ou grâce à ce lien :

http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/g-pio--13

:=! Votre participation financière permettra, l'impression et la distribution dans les réseaux spécialisés. Il faudrait pour l’aboutissement du projet que 3500 personnes donnent chacune 1€ OU 350 donnent 10€.

Et…

Quand « Changement de lune » sera édité, publié, j’aimerais que l'on puisse le lire à l'ombre d'un arbre, face à la mer, dans le RER … Je vous reconnaitrais, vos yeux dans mes mots, au creux d’un sourire rêveur ou d’une larme. Je pourrais sourire, silencieuse, dys-crète, chut… 😉 Merci d'être curieux.