Forum
Faurum
bonjour,
J'ai une petite histoire à vous raconter.
Hier soir, après mon boulot, je suis allé boire un verre dans un bar. Je ne suis pas aller en terre inconnu puisque je connaissais le patron et la barmaid.
J'offre un verre à la barmaid. Les langues se délient, et nous entamons une conversation.
Surprise! étonnement, joie, écoute: voilà les états dans lesquelles j'étais, lorsqu'elle me dit qu'elle fait des études de logopédie.
Alors, commence un jeu, que tout le monde connaît: celui des questions et réponses. Bien évidemment, je suis le présentateur.
Moi, toujours curieux, intéresser, ouvert d'esprit, souriant; j'écoute, sans dire que j'ai fait de la logopédie ou une autre approche.
Pour poursuivre notre ballade verbal, une lumineuse idée se sublime. Une réminiscence fuit l'antre de sa résidence: je dévoile mon passé, et le parcours qu'il m'a fallu faire pour abattre tous ces murs.
Au moment, où lui faisait part, de ma joie d'avoir abattu certains de ces murs; grâce à une méthode qui n'est pas la traditionnelle, le conventionnelle, le consacré...
Elle me répond que je ne sais pas ce que je dis, que finalement je me trompe sur moi, que je ne l'étais pas.
Apparemment, elle détient la vérité sur ce que c'est, être dys, sous toutes ces formes!
Vraisemblablement, ce que l'enseignement logopédique détient, et que nous dys ne possédons pas, c'est bien la connaissance du sujet.
Nous vivons dans l'illusion; tant de souffrances, dont la cause est d'avoir une imagination débordante de chimère.
Maintenant je m'adresse à vous prof, étudiant et personnes du même acabit; ARRETER de croire que vous détenez la vérité.
Vous cataloguez une part de la population en fonction de vos critères; vous travaillez dans un cadre, avec des limites bien précises, que vous avez déterminez.
Je continue de croire que vous êtes des charlatans, des incompétents.
L'un des paradoxe de la vie humaine, est que se sont les ignorants (vous) qui se donnent le titre d'expert.
Vous me faites penser à toutes ces religions, qui comme vous, présument détenir la vérité sur l'univers, dieu et patati et patata; mais aussi sur les scientifiques qui n'échappent pas non plus, à ce clan de propriétaire de l'orthondoxie.
Qriztoz : « Au moment, où lui faisait part, de ma joie d'avoir abattu certains de ces murs; grâce à une méthode qui n'est pas la traditionnelle, le conventionnelle, le consacré... Elle me répond que je ne sais pas ce que je dis, que finalement je me trompe sur moi, que je ne l'étais pas. »
Que pouvait-elle répondre d'autre ? Elle y consacre tout son temps, son énergie, ses ressources et tout ça pour rien ! C'est le refus de se remettre en cause. Son attitude est celle de beaucoup de professionnels et de gens qui refusent tout comme elle de tout remettre à plat.
La nature a horreur du vide. Il faut alors se reconstruire. Cela est une manière de fonctionner qui a son origine très tôt dans la vie. Pour moi ma démarche a été de me poser la question de l'intelligence de l'autre. Qu'y a-t-il de juste, de vrai chez l'autre. Et je révisais mes positions pour les enrichir de ces nouveaux apports. C'est la recherche de la vérité. Tout le monde ne peut pas être attiré par ce fonctionnement. C'est pourquoi je comprends cette logopède.
Joray
J'ai vu dans votre Forum une rubrique
Ca conforte dans l'idée qu'il faut toujours allez voir plusieurs type de personnes et surtout ne pas s'arreter a un avis médical! d'ailleur on ne va pas chercher une science mais seulement un avis!
bonjour,
J'ai pour philosophie, de me dire que, si cela marche pour certains, alors pourquoi pas pour moi.
C'est un simple constat que tout le monde peut retrouver également chez tous les génies depuis la nuit des temps, et ce, dans tous les domaines; de suivre les traces de ceux qui ont réussi; marqué d'une empreinte, la voie qu'il faut suivre pour avancer.
C'est ambitieux de suivre ses maîtres; c'est inconfortable et douloureux de se sublimer; c'est une audace que peu s'autorise.
Comprendre que les douleurs ne sont pas des fatalités, mais des limites; que ces douleurs nous indiquent la voie pour nous transcender.
Voilà, en ce qui me concerne, ma parabole.