Bonjour! Je vais faire court.

-Je suis un début de vingtaine et j'étudie désormais au Royaume-Uni. (je ne dépends plus de la Sécu française)

-Mon parcours scolaire est passé de "vachement brillant" jusqu'à aboutir à des échecs scolaires répétés.

-Je suis gauche en sport avec balles/ballon (mauvaise coordination des membres malgré les efforts).

-Je loupe quasi fréquemment le "centre de gravité" des mots: je suis 2 à 3 fois plus lent à la lecture que les autres; en lecture à voix haute j'ai encore plus de mal à ne pas bégayer ni inventer des mots. Cependant, je n'ai aucune difficulté grammaticale.

Dans un centre agréé (mais en anglais, d'où grandes chances de distorsions des résultats ou investigations fiables) j'ai été diagnostiqué de dyslexie "légère" avec intelligence "légèrement" au dessus de la normale

Mon expérience personnelle durant toutes ces années se rapproche néanmoins à des cas moins "légers" qu'il n'y parait. Je souhaiterais savoir alors où je pourrais passer une batterie de test "sur-mesure":

-équipe pluridisciplinaire et experts (neuropsy + orthoptie + orthophonie + autre?)

-si possible, à passer dans la même ville, voire le même centre.

-je ne dispose que de PEU de moyens financiers, alors si en plus je dois dépenser plus que la normale en frais d'avion/train...

En effet, une équipe qui s'y connait et qui ne fait pas dans le "général générique" me semble plus appropriée pour le dépistage hqi+dyslexie simultanée. (c-à-d une méthodologie de dépistage et prise en charge se doit d'être appropriée)

Merci d'avance 😀

Trinsam

PS:En France, il n'y a que peu de professionnels de la santé bien informés à la fois sur la douance et sur la dyslexie. Et il y en a trop qui ne le sont sur aucune des deux. En France, de nombreux psychologues dûment diplômés exercent sans avoir appris quoi que ce soit sur les tests de Q.I. Quant aux psychiatres, je vous cite cet exemple parlant : le docteur Olivier Revol, pédopsychiatre dans un hôpital de Lyon, avait écrit :

""Psychiatre d'enfants depuis plus de dix ans, je découvre brutalement que tout un pan du développement de l'enfant a été oublié par nos études françaises. Jamais entendu parler de dyslexie, de dysphasie ou de déficit d'attention ni pendant mes sept années de médecine, ni, plus grave, pendant ma spécialisation en psychiatrie générale puis en psychiatrie de l'enfant !""

Message édité par : trinsam / 27-08-2009 14:59