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Faurum
Bonjour,
Je me permets de vous faire partager un document de l'INSEE ayant pour objet les discriminations liées au handicap et à la santé.
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ip1308
Peut-être que cela pourra intéresser certains membres.
Amicalement.
Un joli constat et très vrai suivant mon expérience..... Maintenant le problème n'est pas totalement là.
Je pense qu'il faut d'abord réfléchir au pb du marché de l'emploi.....
On fait de l'emploi le seul moyen de s'insérer dans la société.
Or, le marché de l'emploi a été complètement perturbé depuis les années 1970 par trois facteurs :
L'automatisation, l'informatique et l'entrée des femmes en masse sur le même marché.
Je suis extrêmement favorables à toutes ses innovations......
Je ne vais pas faire ici faire une éloge dithyrambique de ces trois avancées... Mais personne n'a voulu en tirer les conséquences, le partage de l'emploi. La seule fois ou cela a été prise en compte, l'opinion publique n'a pas suivie l'inculcation d'une certaine idéologie qui remonte à la Renaissance est trop profondément ancré dans le cerveau et les chefs d'entreprise n'ont pas embauché mais on, au contraire, pressé les salariés. Les français ont le meilleur taux de productivité du monde....et ce n'est pas moi qui l'affirme. C'est l'INSEE. Je n'ai pas les références ici, mais elles sont facile à trouver.
L'idée de partage de l'emploi d'une manière équitable n'a jamais été accepté.
De ce fait, même lorsque la crise économique ne sévit pas,le chômage n'est jamais descendu à un taux raisonnable, et les entreprises préfèrent payer "l'amende" qui les frappent lorsqu'elles n'emploient pas un certain taux de handicapé, plutôt que d'adapter un poste à un handicapé....
Le problème de l'emploi est la source la plus essentielle de la discrimination aujourd'hui.
En ce qui concerne les autres types de discriminations..... J'ai une remarque qui me fait plaisir. Les enfants et les jeunes, face à un handicapé moteur sont souvent moins méchants aujourd'hui qu'hier. J'y suis passé dans les années 1960, je n'avais que deux cannes à l'époque pour un petit problème... Je rencontrerais mes anciens "camarades de classe de l'époque", je leur casserais la gueule, encore aujourd'hui. J'ai l'impression que les gosses aujourd'hui accepte mieux cette différence. Mais je ne sais pas quelle est la profondeur de l'acceptation.
Mais les gosses d'hier qui sont les adultes d'aujourd'hui sont toujours aussi méchants... Peut-être pas tous, et sauf, si eux aussi se sont trouvés face à cette maladie qui a crée un handicap....
Par exemple, en ce qui concerne la douleur, j'en suis arrivé à me dire et j'en ai fait l'expérience dans mon propre cas, qu'il faut un jour souffrir atrocement pour vraiment comprendre la souffrance de l'autre...
C'est le jour où j'ai été surprise par une crise de névralgie faciale que j'ai vraiment compris ce que voulait dire avoir vraiment mal et là j'ai vraiment compris ce que voulait dire avoir mal et compris dans le plus profond de mon être la souffrance d'un être qui m'est très proche.
Le problème reste ces handicaps invisibles que sont la dyslexie.... Alors là l'incompréhension reste très forte, et de cette incompréhension nait la discrimination..... Là je ne sais plus que faire.... Pour les adultes, en ce qui concerne les 3/4 de la population sont incurables. Pour les enfants, cela commence mais c'est difficile de leur expliquer....surtout lorsque la biologie est si mal enseigné, et que le cerveau est si mal connu.....
En tout cas je remercie Lac d'avoir mis cette référence de l'insee et de m'avoir permis d'exprimer cette opinion que j'ai médité pendant des années.....
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
Extrait du document INSEE :
"Les mises à l’écart frappent plus particulièrement les jeunes atteints de déficiences cognitives : elles sont évoquées par 64 % des jeunes déficients cognitifs déclarant au moins une discrimination. Ce type de discrimination est en revanche moins fréquemment ressenti par les jeunes souffrant de troubles moteurs (51 % de ceux qui ont souffert d’une discrimination) ou sensoriels (38 %). À l’école, les déficiences cognitives ne sont donc pas seulement une source potentielle de difficultés d’ordre scolaire, elles peuvent aussi engendrer un sentiment d’exclusion. "
Ce sont bien les mentalités qui doivent changer lorsqu'on parle de discrimination.
Donner une place à chacun dans la société, partager un minimum la vie en société, tolérer la différence.
je me pose une question en réfléchissant. Est-ce seulement la mentalité qu'il faut transformer ?
Le problème de la solidarité entre personnes est fondé sur l'empathie. L'empathie apparait avec les singes les plus proches de l'homme en même temps que la conscience de soi. Si j'analyse bien le processus, je prends en considération la douleur de l'autre ou ses difficultés parce que cela pourrait être les miennes et que je ressent donc sa douleur qui pourrait être mienne.
Si je percute à peu près la matière, les neurones miroirs sont en jeu..Mais je ne suis pas biologiste.
Donc, pour que j'appréhende bien la difficulté d'autrui et que je la prenne en considération, il faut que je perçoive véritablement ses difficultés.
Mais je souviens, il y a fort longtemps, d'un exemple tiré d'une brochure concernant les dys qui donnaient une comparaison qui pourraient servir pour faire comprendre ces difficultés.
Imaginez, disait le texte, que vous soyez dans une ville allemande, jque vous ne sachiez pas un mot d'allemand et que vous deviez vous rendre en un certain lieu. Voila ce que ressentent les vrais dyslexiques devant un texte. Je pense que l'exemple serait encore plus frappant si l'on prenait une ville grecque, arabe ou chinoise.... Là ces tortillons que sont les lettres sont encore plus incompréhensible.
Dans le cas de la dysorthographie, je crois qu'il faudrait mettre sur les yeux de la personne les lunettes d'un myope, on voit en gros mais on a du mal à percevoir les détails.
Enfin, pour corser la chose j'aimerais que l'on fasse prendre conscience à chacun qu'en raison de maladie ou d'accident, le problème pend au nez de tout le monde......Que ce n'est pas parce qu'on est normal un jour, qu'on le sera demain.... J'ai un bon exemple près de chez moi. Jeune, vigoureux, qu'est-ce que j'ai entendu sur les handicapés.... AUjourd'hui la maladie l'a frappé, le discours a changé du tout au tout. Quoi je n'ai que 580 euros pour vivre par mois, mais c'est une honte......
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!