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Faurum
Rachou a fait remarquer que le terme névrose était un mot qui n'était plus utilisée dans le vocabulaire des psychiatres...
En retard d'une guerre, j'ai donc été cherché et comme je sais que c'est important de quoi l'on parle, je remets ici les fruits de mes recherches...
c'est vrai que le mot névrose est vachement vieux....
" Le mot fut inventé par le médecin écossais William Cullen en 1769 . Il est dérivé du grec « neuron » (« nerf-neuro ») avec le suffixe « ose » de « ôsis » servant aux mots désignant des maladies non inflammatoires. C'est ensuite Philippe Pinel qui l'a introduit en français [3]. Pour l'un et l'autre il désigne toutes maladies du système nerveux sans base organique connue. Gilbert Ballet classe ainsi dans les névroses la maladie de Parkinson, l'épilepsie et les troubles mentaux des chorées."
La médecine pouvait y classer beaucoup de chose dont tout ce dont ignorait l'origine..... Je pense en ce moment à quelqu'un qui est mort d'une maladie du cerveau dont on ignore toujours la cause et pourtant vu le mec "et les souffrances endurées cela n'avait rien de névrotiques....
(...) les acceptions psychanalytiques du terme ont été d'abord critiquées et relativisées avec le terme de « troubles névrotiques » puis carrément évacuées à partir de la quatrième révision du DSM[22]. On s'est alors mis à parler de « syndromes » plus généraux : les troubles obsessionnels et compulsifs, anxieux et phobiques, somatoformes et de stress post-traumatique. Les auteurs de la Classification internationale des maladies (CIM) ont suivi cet avis venant des États-Unis et de l'APA et ont donc supprimé le terme de leur nomenclature psychiatrique. Cette décision a déclenché des polémiques entre les divers spécialistes du domaine[".
DCM =Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux
est un manuel de référence classifiant et catégorisant des critères diagnostiques et recherches statistiques de troubles psychiatriques spécifiques. Il est utilisé aux États-Unis, et internationalement à travers le monde, par les cliniciens, chercheurs, psychiatres et compagnies d'assurance santé et pharmaceutiques.
Les diagnostics de pathologie psychiatrique portés à l'aide du DSM, depuis la troisième révision reposent sur l'identification clinique de syndromes et de leur articulation en cinq axes dans une approche statistique et quantitative. L'étiologie des pathologies n'y est plus du tout envisagée. Dans le même domaine, la CIM-10 de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a, à peu près, suivi points par points les présupposés des DSM - sauf la vision multiaxiale - est elle est aussi et couramment utilisée.
La valeur clinique du DSM, depuis la troisième édition, est l'objet de vives critiques de la part de certains psychiatres et psychologues cliniciens, entre autres ceux qui se référent à la psychopathologie psychanalytique[1].
On va résumer sinon vous aller voir tout l'article de Wikipédia....
http://fr.wikipedia.org/wiki/Manuel_diagnostique_et_statistique_des_troubles_mentaux
C'est suite aux expériences des médecins psy durant la seconde guerre mondiale que l'on va introduire dans le manuel de diagnostic les maladies mentales... Au départ le manuel est très influencé par la psychanalyse... Mais déjà une première révision en 1968 commence à classifier où à sortir certaines pathologies mentales
ainsi un des exemples les plus cité est celle de la nature pathologique de l'homosexualité.
En 1980, le DSM III fait scandale parce qu'il refuse la théorie psychanalytique comme théorie de base.. Il est athéorique pour les uns, comportementaliste et antipsychanalytique pour les autres.
En fait si je pige bien, il se contente de décrire les symptomes....et n'essaient plus de nous servir une base explicative datant de 1920... et oui la biologie a fait des progrès...
En 1987 nouvelles révisions...
Les catégories sont renommées, réorganisées, et des changements significatifs dans les critères ont été effectués. Six catégories ont été supprimées et les autres ont été mises à jour. Les diagnostiques controversés tels que les troubles dysphoriques prémenstruels et troubles de la personnalité masochiste ont été considérés. "Troubles de l'identité sexuelle" a également été supprimé, mais il est inclus, parmi d'autre, dans la catégorie des "troubles de la personnalité autrement non-spécifiés"[10]. En tout, le DSM-III-R contient 292 diagnostiques et 567 pages de long.
par la suite il y a eu encore des révisions en 2000 et sans doute encore après... Et oui les IRM ont encore apportés des précisions précieuses.... Good by lapsychanalyse de grand papa....
C'est grâce à cela que les parents de parents d'autiste ou de dys ne sont plus montrés du doigt comme des parents indignes....
La classification aujourd'hui et elle sera sans doute encore modifiée dans l'avenir, la science progresse
Le DSM-IV comprend cinq axes qui s'attachent respectivement :
Axe I : Les troubles majeurs cliniques Les troubles communs de l'Axe I incluent dépression, troubles anxieux, trouble bipolaire, TDA, troubles du spectre autistique, anorexie mentale, boulimie et schizophrénie.
Axe II : Les troubles de la personnalité et le retard mental : : trouble de la personnalité paranoïaque, trouble de la personnalité schizoïde, trouble de la personnalité schizotypique, trouble de la personnalité borderline, trouble de la personnalité antisociale, trouble de la personnalité narcissique, trouble de la personnalité histrionique, trouble de la personnalité évitante, trouble de la personnalité dépendante, névrose obsessionnelle et retard mental.
Axe III : Aspects médicaux ponctuels et troubles physiques incluent les lésions cérébrales et autres troubles médicaux/physiques qui peuvent aggraver les maladies existante ou symptômes présents similaires aux autres troubles.
Axe IV : Facteurs psychosociaux et environnementaux là je n'ai pas de détails mais j'aimerais bien en avoir
Axe V : Échelle d'Évaluation Globale du Fonctionnement C'est juste une échelle pour évaluer le taux de gravité de l'atteinte du malade
Une section est consacrée aux troubles habituellement diagnostiqués pour la première fois pendant la petite enfance, l'enfance ou l'adolescence. Les troubles qui peuvent débuter à tout âge (y compris chez les jeunes) sont décrits dans la section générale. Le nombre minimum de symptômes par diagnostic, la fréquence et la durée des symptômes sont des données quantitatives.
Merci Rachou tu m'as permis de remettre mes connaissances à jour...
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
Si vous avez d'autres précisions sur cette classification n'hésitez pas....
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
bonjour,
partie III et IV _ concernent mon fils ainé_ pas de langage et imc_ donc qd il se pele l'arriere du crane, on sait qu'il y a une question qui l'obsede ou un malaise regulier_ le traitement epileptique a mis fin à un grand desordre retablissant une confiance_ reste que les sorties et rencontres ( samsah ) generent un flot de questions que la conscience rame à trier tant la dependance physique ressort flagrante_
le DSM 4 est moins utilisé en europe qu'au USA..
pour ma part, le dsm 4 decrit les signes cliniques , comportementaliste... pour faire un diagnostic...
mais apres c est le probleme du traitement et de la prise en charge ...
et comme la psychiatrie est un milieu où il faut sortir de la rationalité, de la logique de la science... pour une approche de la comprehension de ces malades je suis pas vraiment pour la demarche du DSM 4 qui est tout médicalisé... vu les variantes des malades psy.
c'est juste en cas d urgence psy il est peut etre necessaire pour une prise en charge diagnostic rapide mais apres il faut plus loin.
car dans le dsm 4 on parle des troubles du langage si dans certains cas il y a une cause psy c est pas forcement le cas et la prise est autre malgré pas de langage si pas prise en charge rapide : probleme psy par la suite (mais dans le cas du dsm4 c est surtout comme psy les probleme de langage et c est poiur ca je prefere la cim... qui integre pas qu eux les maladies psy.
dans le cas du fils ainé de cricri, difficile de dire si il parle pas parce qu'il a un probleme mecanique ou vraiment une difficulté langagiere mais sinon il semble etre debrouillard donc pas de diagnostic de probleme de langage vu par le dsm4 car il parle pas.
les diagnostics medicaux comme le dsm4 est un jugement sur une personne de toute maniere par rapport à la majorité (dite normal) donc il faut voir plus loin que son bout du nez pour voir autre les difficultés et prendre en cjarge.
rachel
ALLAIR
Ben moi je n'avais pas pensé à cela en pour l'Axe IV : Facteurs psychosociaux et environnementaux l
J'avais pensé à des maladies comme le saturnisme qui peut avoir des répercusions sur le développement cerveau. On a vu cela chez les enfants qui ont mangé du papier peint ancien qui contenait du plomb...
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!