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Faurum
Bonjour,
Je souhaite vous faire partager un article paru sur le blog d'Olivier ROLLOT extrait du site de leMonde.fr dont le titre est : "Redoubler un mal ou un bien ?"
http://orientation.blog.lemonde.fr/2011/05/20/redoubler-un-mal-ou-un-bien/
Dans cet article, se trouve un lien vers une étude Eurydice réalisée pour la commission européenne : "le redoublement dans l'enseignement obligatoire en Europe : réglementations et statistiques" :
http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/thematic_reports/126FR.pdf
Bonne lecture.
Message édité par : LAC / 20-05-2011 15:57
Bonjour,
Par expérience et pour en avoir déjà débattu sur ce site, je suis contre dans le système actuel. Pour que cela soit efficace, il faut changer d'approche pédagogique, si non, je ne vois pas l’intérêt.
"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela
tout à fait d'accord," il faut changer d'approche pédagogique". Faire des cours intermédiaires, pour rattraper les bases qui manquent....et laisser poursuivre dans les autres matières... Mais c'est tout une réorganisation à faire....
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
la première qui en avait parlé dans ses livres: F. Dolto !
"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela
et bien super pour une fois que je suis d'accord avec F. Dolto.... LOL Je t'ai dis j'ai foutu tous les livres de psycho à la poubelle quand j'ai été enceinte.... J'en avais ras le bol des donneurs de leçons.....
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
F. Dolto n'était pas une donneuse de leçon, j'ai énormément appris dans ses livres et en écoutant ses émissions
"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela
Merci de veiller à ne pas faire dévier la file, il est question ici du redoublement.
Merci pour votre compréhension.
Bonjour,
Lac, j'expliquais que F.Dolto dans l'un de ses livres parle du néfaste du redoublement. C'était une pionnière sur le sujet. Elle avait tout compris. Qu'il est idiot de vouloir faire avancer tous les enfants au même niveau et comme l'écrit anealiboron: "Faire des cours intermédiaires, pour rattraper les bases qui manquent....et laisser poursuivre dans les autres matières.." c'est cela qu'elle explique.
"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela
je suis ni contre, ni pour le redoublement... c'est un choix personnalisé.. pour l'enfant et pourquoi faire redoubler ou non?
etre dans tous ou le rien (etre pour ou contre) ne resoud rien.
un redoublement n est pas forcement néfaste.
francoise dolto a dit et fait des choses interessante concernant l enfant mais il faut reflechir sur ces dires surtout (ne pas prendre à la lettre).
la pedagogie n'est pas forcement fautive dans les cas les plus severes des troubles linguistiques... mais l'apprentissage ne peut se faire car il y a le systeme linguistique qui est mal mis en place... on pourra faire des choses mais mettre en place la lecture et ecriture dans les cas les plus severes c'est l'orthophonie et encore il faut trouver la bonne ortho et la bonne demarche ortho.
certes une mauvaise pedagogie fait apparaitre des difficultés scolaires mais pas les dys (meme si il faut adapter une maniere de faire pour les dys mais qui servent aussi bien pour tous les eleves).
entre dys et faux dys? on est paumé dans le systeme.
rachel
ALLAIR
CLaudia, Lac était prévoyante, elle connait notre propension à glisser d'un sujet à l'autre... LOL
et je suis en totale avec Rachou, ecoutez sans doute, mais ne pas prendre tout au pied de la lettre. Disons juste pour clore la querelle, que c'était une réaction allergique dès que l'on met un psy sur la sellette...On m'a tellement cassé les pieds avec le psy, quand je disais que le problème de dys était ailleurs que je deviens agressive... Ce qui une réaction stupide de ma part, parce que je sais que psy et bio sont complémentaires... Bon, incident clos...
Ma réaction vis à vis du redoublement est liée à mon expérience.... Vu mon état de santé, il m'ont fait redoubler ma troisième, alors que j'avais mon brevet... Je me suis ennuyé pendant un an.... et là où j'aurais progressé, je ne n'ai pas progressé d'un iota....
IDem pour mon gamin..... En fait, c'est à partir de là que j'ai compris qu'il vaudrait mieux, reprendre les matières qui pêchent en reprenant là où cela cloche qui à revenir au départ et laisser avancer dans les autres..... on s'ennuie moins....et cela sert à quelque chose au moins...
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
aneliboron, je n'ai rien dit contre lac, je lui expliquais pourquoi j'avais parlé de Dolto. Je n'ai pas dit que je prenais tout au mot, je pense que si des professionnels quel que soit le métier se sont penchés sur l'enfant et la jeunesse et qu'ils ont eu l'intelligence de retransmettre leurs avancées par livres ou autres, je serais bien bête de ne pas m'en servir pour mieux comprendre pourquoi mes deux fils n'ont absolument rien résolu en redoublant. Et je pense que Dolto avait raison sur le principe de l'évolution des apprentissages. Après que certains parents préfèrent un redoublement pour leur enfant c'est leur décision et je la respect. Chaque cas est unique. Mais, quand même pour la majeur partie des parents avec lesquels j'ai pu échanger, le redoublement n'a rien résolu compte tenu du système actuel.
"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela
il faut où est le problème et si les seances d'ortho avancent à rythme appréciable si stagne ou lent (il faut se poser pourquoi).
rachel
ALLAIR
Lol et moi je m'excusais....de ce penchant que j'ai à provoquer...
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
Névrose peut etre encore evoqué selon les psy mais on utilise des termes plus précis dans le monde de la psychiatrie.
le monde évolue.
rachel
ALLAIR
c'est vrai que le mot névrose est vachement vieux....
" Le mot fut inventé par le médecin écossais William Cullen en 1769 . Il est dérivé du grec « neuron » (« nerf-neuro ») avec le suffixe « ose » de « ôsis » servant aux mots désignant des maladies non inflammatoires. C'est ensuite Philippe Pinel qui l'a introduit en français [3]. Pour l'un et l'autre il désigne toutes maladies du système nerveux sans base organique connue. Gilbert Ballet classe ainsi dans les névroses la maladie de Parkinson, l'épilepsie et les troubles mentaux des chorées."
La médecine pouvait y classer beaucoup de chose dont tout ce dont ignorait l'origine..... Je pense en ce moment à quelqu'un qui est mort d'une maladie du cerveau dont on ignore toujours la cause et pourtant vu le mec "et les souffrances endurées cela n'avait rien de névrotiques....
(...) les acceptions psychanalytiques du terme ont été d'abord critiquées et relativisées avec le terme de « troubles névrotiques » puis carrément évacuées à partir de la quatrième révision du DSM[22]. On s'est alors mis à parler de « syndromes » plus généraux : les troubles obsessionnels et compulsifs, anxieux et phobiques, somatoformes et de stress post-traumatique. Les auteurs de la Classification internationale des maladies (CIM) ont suivi cet avis venant des États-Unis et de l'APA et ont donc supprimé le terme de leur nomenclature psychiatrique. Cette décision a déclenché des polémiques entre les divers spécialistes du domaine[".
DCM =Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux
est un manuel de référence classifiant et catégorisant des critères diagnostiques et recherches statistiques de troubles psychiatriques spécifiques. Il est utilisé aux États-Unis, et internationalement à travers le monde, par les cliniciens, chercheurs, psychiatres et compagnies d'assurance santé et pharmaceutiques.
Les diagnostics de pathologie psychiatrique portés à l'aide du DSM, depuis la troisième révision reposent sur l'identification clinique de syndromes et de leur articulation en cinq axes dans une approche statistique et quantitative. L'étiologie des pathologies n'y est plus du tout envisagée. Dans le même domaine, la CIM-10 de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a, à peu près, suivi points par points les présupposés des DSM - sauf la vision multiaxiale - est elle est aussi et couramment utilisée.
La valeur clinique du DSM, depuis la troisième édition, est l'objet de vives critiques de la part de certains psychiatres et psychologues cliniciens, entre autres ceux qui se référent à la psychopathologie psychanalytique[1].
On va résumer sinon vous aller voir tout l'article de Wikipédia....
http://fr.wikipedia.org/wiki/Manuel_diagnostique_et_statistique_des_troubles_mentaux
C'est suite aux expériences des médecins psy durant la seconde guerre mondiale que l'on va introduire dans le manuel de diagnostic les maladies mentales... Au départ le manuel est très influencé par la psychanalyse... Mais déjà une première révision en 1968 commence à classifier où à sortir certaines pathologies mentales
ainsi un des exemples les plus cité est celle de la nature pathologique de l'homosexualité.
En 1980, le DSM III fait scandale parce qu'il refuse la théorie psychanalytique comme théorie de base.. Il est athéorique pour les uns, comportementaliste et antipsychanalytique pour les autres.
En fait si je pige bien, il se contente de décrire les symptomes....et n'essaient plus de nous servir une base explicative datant de 1920... et oui la biologie a fait des progrès...
En 1987 nouvelles révisions...
Les catégories sont renommées, réorganisées, et des changements significatifs dans les critères ont été effectués. Six catégories ont été supprimées et les autres ont été mises à jour. Les diagnostiques controversés tels que les troubles dysphoriques prémenstruels et troubles de la personnalité masochiste ont été considérés. "Troubles de l'identité sexuelle" a également été supprimé, mais il est inclus, parmi d'autre, dans la catégorie des "troubles de la personnalité autrement non-spécifiés"[10]. En tout, le DSM-III-R contient 292 diagnostiques et 567 pages de long.
par la suite il y a eu encore des révisions en 2000 et sans doute encore après... Et oui les IRM ont encore apportés des précisions précieuses.... Good by lapsychanalyse de grand papa....
C'est grâce à cela que les parents de parents d'autiste ou de dys ne sont plus montrés du doigt comme des parents indignes....
La classification aujourd'hui et elle sera sans doute encore modifiée dans l'avenir, la science progresse
Le DSM-IV comprend cinq axes qui s'attachent respectivement :
Axe I : Les troubles majeurs cliniques Les troubles communs de l'Axe I incluent dépression, troubles anxieux, trouble bipolaire, TDA, troubles du spectre autistique, anorexie mentale, boulimie et schizophrénie.
Axe II : Les troubles de la personnalité et le retard mental : : trouble de la personnalité paranoïaque, trouble de la personnalité schizoïde, trouble de la personnalité schizotypique, trouble de la personnalité borderline, trouble de la personnalité antisociale, trouble de la personnalité narcissique, trouble de la personnalité histrionique, trouble de la personnalité évitante, trouble de la personnalité dépendante, névrose obsessionnelle et retard mental.
Axe III : Aspects médicaux ponctuels et troubles physiques incluent les lésions cérébrales et autres troubles médicaux/physiques qui peuvent aggraver les maladies existante ou symptômes présents similaires aux autres troubles.
Axe IV : Facteurs psychosociaux et environnementaux là je n'ai pas de détails mais j'aimerais bien en avoir
Axe V : Échelle d'Évaluation Globale du Fonctionnement C'est juste une échelle pour évaluer le taux de gravité de l'atteinte du malade
Une section est consacrée aux troubles habituellement diagnostiqués pour la première fois pendant la petite enfance, l'enfance ou l'adolescence. Les troubles qui peuvent débuter à tout âge (y compris chez les jeunes) sont décrits dans la section générale. Le nombre minimum de symptômes par diagnostic, la fréquence et la durée des symptômes sont des données quantitatives.
Merci Rachou tu m'as permis de remettre mes connaissances à jour...
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!