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Faurum
Il a 20 ans et va réussir sa 1ère année en sciences économiques à la FAC de Toulouse. Il est dyslexique bien compensé, très dyspraxique et extrêmement extrêmement lent...
Nous voudrions qu'il quitte l'univers protégé que nous lui avons créé et qu'il trouve un stage pendant les vacances d'été. Pourtant nous craignions que sa lenteur soit le handicap qui lui fasse prendre conscience de sa différence dans le monde professionnel, et le renvoie à sa souffrance et à ses difficultés de son enfance et de son adolescence. Comment faire ?
Vous ne pouvez pas le protéger toute sa vie. A 20 ans, il peut accepter certaines choses et voir la réalité en face. Ne pas lui donner le moyen de voir les choses en face c'est le bercer d'illusions et ne pas l'armer pour la vraie vie.
Je pense que faire un stage d'été qui ne porte pas à conséquence pour ses études est vraiment une bonne solution que vous avez trouvé là. Bravo.
Afin de ne pas le mettre trop en difficulté, le mieux est de ne pas prendre un stage où il est sûr de se casser la figure.
Si je puis me permettre,votre jeune a la chance d'être a un niveau d'étude corrrect malgré ses difficultés.A un moment,il faut bien les lacher et les laisser faire face seul,même si on veut les surprotéger pour compenser la culpabilité qui nous habite en tant que parents.Au regard des trés grandes difficultés scolaires de mon fils qui est trois fois dys(ortho,calculique et dys),nous avons choisi l'apprentissage,et depuis 6 mois,mon jeune apprend a faire face.Il est dans le commerce et ses clients qui sont a la recherche de conseill spécialisés ne se préoccupent pas de son histoire.Bien sur,les collègues de Vincent sont là si necessaire.
Je suis trés présente par rapport à l'accompagnement scolaire relative à l'alternance.
Mon fils gagne en maturité et lui qui a tendance à trainer,à avoir du mal à se mobiliser est capable de le faire en entreprise Il a commencé les stages en entreprises dés la 4 ème.Nous allons essayer au bout de ce chemin tortueux !
Je vous souhaites bon courage à vous et surtout à votre jeune.Je trouve partout des témoignages d'adultes dys qui ont réussi !
Cordialement 😛
Merci à chacune des personnes ayant répondu à ma lettre. Une précision s'impose. Notre fils n'est pas surprotégé puisqu'il ne nous rejoint que le dimanche. Il vit seul dans un studio et assume parfaitement les nécessaires tâches lui incombant toute la semaine. La difficulté lorsqu'on est dyspraxique est de trouver une activité ne demandant aucune compétence technique ni aucune habileté manuelle. Intelligent il a parfaitement intégré ce handicap et veut poursuivre des études pour ne pas être confronté à une profession qui le mettrait en difficulté. Cependant, au niveau d'un emploi jeune ou d'un stage, c'est très difficile de trouver quelque chose répondant à ses critères. Sans parler de son extrême lenteur, quelques difficultés à s'exprimer, une émotivité maladive, alors s'il se trouve quelqu'un qui peut lui proposer quelque chose, grand merci. Bien entendu, il est tellement désireux de réussir ce qu'il entreprend qu'il peut travailler jusqu'à l'épuisement, c'est ainsi qu'il a eu le BAC et qu'il aura peut-être sa 1ère année de FAC. Six mois se sont écoulés
Nous sommes très fiers de lui, nous ne lui apportons qu'une aide purement matérielle et une certaine vigilance très discrète. Pas d'attention excessive. Il le refuserait et ne souhaite pas réintégrer le cocon familial. Nous pensons avoir réussi à le rendre autonome. Reste à trouver comment l'occuper cet été.