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Faurum
Bonjour,
Une bonne nouvelle à partager :
En automne, le Dr POUHET sortira un livre, LES "DYS", HANDICAPS SCOLAIRES INVISIBLES ?
Voici ce que l'on peut lire sur son site :
"Les élèves présentant des pathologies dys n'intéressent personne !
À part leurs proches, excusez du peu, c'est à dire, leurs parents et famille en attente, leurs enseignants démunis, leurs rééducateurs isolés.
Normal, leurs handicaps sont dits : INVISIBLES ! Écoutez-les, ouvrez- un de leurs cahiers pour voir… et on en reparle !
La plupart du temps, en effet, les dys ne font pas de bruit. Ils subissent. Ils souffrent.
On s'étonne juste de l'hétérogénéité de leurs performances : des fois ça le fait, d'autres fois non! Dans certaines matières ça roule, pour d'autres non! Aidés, ça gaze mais "en autonomie" quelle cata !
Issus de toute les couches de la société et présents dans toutes les classes de tous les groupes scolaires, ils ne collent pas aux préoccupations du début de XIXème siècle : l'insécurité, l'immigration, la violence, la cité, les sauvageons !
En revanche, leur "appliquer" le socle commun des connaissances va s'avérer difficile : ils vont faire de la résistance aux injonctions ministérielles !
Sans information et formation, les enseignants continueront longtemps de penser d'eux que quand ils veulent ils peuvent, et, avec les parents (seulement au début pour les parents), qu'ils le font exprès, nos instances dirigeantes que ce n'est pas grave puisque ça se traite !
Tous les enfants qui satisfont aux critères de dys sont intelligents.
Ils restent pour l'instant en grande majorité sur le bord côté du chemin de l'école.
Pourquoi ?
Quels remèdes à cette injustice ? Qui sont-ils vraiment ? Quels sont leurs problèmes spécifiques ? Y a-t-il des conséquences communes à leurs troubles variés ? Les enseignants peuvent-ils les dépister ? Peuvent-ils aider ? Seuls, ou doivent-ils travailler avec d'autres professionnels ? À quoi doivent-ils être particulièrement attentifs ? Est-ce que cela demande beaucoup de temps et d'investissements ? Y a-t-il des résultats ? Est-ce qu'avec un ordinateur et un AVS -remèdes magiques- tous réussirons ? Y a-t-il des limites à l'insertion en classe ordinaire ? Faut-il développer et valoriser les systèmes actuels (CLIS-ULIS) pour avoir un projet de vie même quand on n'a pas de projet scolaire ? Les dys bousculent-ils l'école au point de l'amener à des réformes salutaires pour tous ?
En s'appuyant sur les connaissances actuelles en neuropsychologie, et en tenant compte lucidement de l'école telle qu'elle est aujourd'hui, on peut tenter de répondre à ces questions…"
Pour information.
Message édité par : LAC / 23-06-2011 21:21
Bonnes questions..... et j'espère que les réponses seront à la hauteur.. mais je crois que l'on peut faire confiance à ce toubib
Mais je le redis quel progrès depuis mon enfance, où tout handicap qui ne sautait pas immédiatement au nez des gens, parents, profs n'étaient pas pris en compte... et cela ne concernait pas que la dys.... Le temps du "marche ou crève" n'est pas si loin....
J'ai la "chance" d'avoir deux ou trois exemples dans mes souvenirs....DOnt un copain mort à 14 ans en raison de ce "marche ou crève", c'était un pb cardiaque et non pas une dys... Mais on n'y faisait pas trop attention à l'époque....
Alors si parfois j'ai envie d'étendre le pb à tous ces handicaps invisibles, j'ai quelques raisons....
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
"Les élèves présentant des pathologies dys n'intéressent personne ! "
C'est vrai ! Trop cher pour le Ministère de la Santé, trop nombreux pour le handicap, trop illettrés pour le Ministère du travail, trop coûteux en efforts d'individualisation et de formation pour le Ministère de l'Education nationale. Et c'est là que l'Etat se goure complètement.
En se désintéressant des DYS enfants et ados, ils gonflent les rangs des élèves en échec scolaire, décrocheurs, des illettrés, des délinquants, des prisons, des dépressifs, des troubles du comportement (anorexie, boulimie, agressivité, Toc, maladies somatiques...), des asociaux, des chômeurs sans diplômes, des révoltés contre la société, et des addicts de substances illicites ou licites (tabac, alcool par exemple).
Ils gonflent aussi le nombre de parents et amis révoltés contre le peu d'intérêt que porte l'Etat à ces enfants.
La société paye beaucoup plus cher le fait de ne pas s'intéresser aux DYS au départ !!!
Bien dit Claude, c'est malheureusement vrai. Le vieil adage 'maux vaut prévenir que guérir' prend ici tout son sens 🙁 Cela éviterait tellement de chagrin (':-('); puis ça coûterait moins cher à tout le monde aussi de prévenir.. amicalement curidys 😉
Oui, totalement d'accord, mais il existe une condition que parents et enseignants soient vraiment informés sur le problème...
Or souvent c'est de novo comme on dit en génétique....ou les parents n'ont pas été dépisté quand il y a une trace génétique précédente. Donc les parents ne sont pas au courant.
Quant aux instits, s'il me souvient bien il n'existe plus d'école normal permettant de vraiment de former des instits...Donc pas plus renseignés... En plus dans une classe quand il y a de nombreux gamins ce n'est pas facile de faire attention à tous les détails.
Je vais te donner un autre cas.... L'autisme.... J'avais entendu parler des colères du marmot qui avait deux ans, mais je ne le connaissais pas. Quand je l'ai vu la première fois il était dans les bras de son père. Ce qui m'a frappé c'est son regard intelligent....Quand on a appris à se connaitre, on a joué ensemble, je n'avais pas le comportement d'un autisme.... J'ai pensé comme ses parents a un problème de surdité...Pourtant je connaissais l'autisme, mais d'une manière livresque. C'est quand son instit l'a surpris a caressé le tuyau des cabinet pour se rassurer et qu'elle a vu son attitude vis à vis des copains de son âge qu'elle a pensé à un comportement autistique.... On doit à cette dame un cierge haut comme une tour.... Pris tôt, le gamin se débrouille...et ce n'était pas un autisme très profond...
Mais pensez à tous les parents et prof qui seraient passé à côté de ces comportements.... parce qu'on y pense pas....
Alors la dys c'est encore pire... Le défaut d'élocution quand il est petit peu passé pour quelque chose de normal...Le dépistage devrait se faire vers 4 ou 5 ans.... au début où l'on remarque les difficultés... Mais qui va y penser.... Il faudrait vraiment un dépistage systèmatique.
Pour ma part, j'avais cette hypothèse de la génétique, un pb qui traine dans la famille, donc j'ai fait gaffe.... Mais bon, après les solutions, n'était pas donné... Pour la lecture j'ai repris la méthode qui avait marché pour moi, . Je lui avais fait aussi un alphabet en bois avec des couleurs comme sur son livre, je ne sais pas si cela a joué, son père s'en est aussi mêlé pour y introduire l'autorité nécessaire... Là on a gagné !
Pour l'écriture, comme je continuais à faire des fautes j'ai pris une méthode plus moderne... Je l'ai mis entre les mains d'une orthophoniste dès qu'il a eu 6 ans.... Mais, on personne ne détient la méthode miracle... et il y a orthophoniste et orthophoniste.... Résultats catastrophiques en ce qui concerne l'orthographe.....
et je crois que j'ai essayé un bon nombre de trucs.... Mais finalement quand il a eu la seule orthophoniste qui lui a fait faire des progrès a 16 ans, je me suis rendue compte que la méthode du Bled qu'elle reprenait plus ou prou était la meilleure... et que finalement un dys n'a jamais une orthographe irréprochable....ou alors c'est au détriment du fond... et pour ma part j'aime mieux le fond que la forme... mais c'est mon avis....
Donc même si la dys est dépisté très tôt, ce n'est pas encore cela qui le sauvera... Ce qui le sauvera, c'est de moins faire attention à l'ortho...
Bon sur ce, il y a un paramètre que vous oubliez, c'est le marché économique....Y a t-il du boulot pour tout le monde ? Non !
Alors, ben c'est plus facile de laisser dans le caniveaux ceux qui ne peuvent s'en sortir.... Parce que comment expliquer à ceux qui ne pose aucun problème qu'on va donner leur place à des gens qui n'ont pas toute leur qualités orthographiques, même si parfois, il ne font qu'appliquer bêtement des formules sans les avoir comprises....
Et oui, il n'y a plus de travaux des champs, plus d'usine.... La machine qui doit aider l'homme fait bien son travail, mais on en a pas tiré les conséquences sur le plan du travail. Et ne me parlez pas des délocalisation, c'est l'arbre qui cache la fôrêt. La diminution des employés dans l'agriculture a commencé dès le XIX ème siècle, et celui du monde ouvrier dès 1968, à l'époque on ne parlais pas de délocalisation....
J'oubliais reste le BTP et la restauration et le service à la personne pour s'éclater..... Mais là bien souvent on préfère le travail au noir.....
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!