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Faurum
Bonjour à toutes et à tous,
Mon fils Noa âgé de 9 ans est multidys et est suivi par un ergothérapeute le mardi, un psy le mercredi, une orthophoniste le jeudi et une psychomotricienne le vendredi... Un emploi du temps de ministre allez-vous me dire. Mais comment faire autrement pour le moment puisque la MDPH se réveille que maintenant en me proposant l'aide du SESSAD... Bref le but de mon sujet n'étant pas là, je voulais juste vous faire une présentation rapide de ce que vit Noa au quotidien. Il a un AVS toute la semaine à l'école, son comportement est irréprochable en ce lieu... Seul hic ! La maison... Noa pleure très souvent a énormément de mal à gérer ses émotions, se sous estime, se dévalorise continuellement... Est-ce que vous rencontrez ce genre de problèmes avec vos enfants multidys ? Si oui, quel comportement adoptez-vous ? J'essaie de le valoriser au maximum, d'être patiente mais là j'avoue je ne sais plus comment me comporter face à ce mal être. Cette difficulté émotionnelle, qui ne se fait pas ressentir au niveau scolaire si ce n'est l'estime de soi. Merci de m'éclairer, merci de vos réponses...
Tout les enfants dys sont souvent plus sensible et la fatigue n'arrange pas les choses.
Vous pouvez tenter d'alléger les rééducations en alternant ergo et psychomotricité tout les 15 jours.
Favoriser une activité extra scolaire valorisante, ou au moins favoriser les liens avec ses camarades en dehors de la classe.
Cependant il est clair que vous n'êtes pas les seuls dans le même cas.
GENE
Bonjour,
La difficulté à gérer un enfant multiDys avec "impulsivité" on a donné avec mon mari.
à croire que c'est nous qui n'étions pas assez patients avec un enfant très sensible à la réaction des autres, en recherche de plaire et d'intégration alors que le résultat est le rejet de l'institution scolaire dès 2009.
Dès l'entrée en maternelle il a été mis seul au fond de la classe avec un gros Babar comme copain de classe puis un parcours scolaire plus que difficile, une phobie scolaire c'est installée avec en plus des institutrices à temps partiel pour clore le morcellement pédagogique, une succession de rencontre pas très salvatrices mais nous avons cherché des solutions pour trouver un environnement scolaire adapté. En 2015 (CE2) un début de réponse avec un bilan neuropsychologique étoffé a enfin précisé les prises en charges.
Il faut chercher encore autre chose que les troubles DYS un autre trouble associé !
Vous orienter vers un spécialiste qui prendra en charge les troubles de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA +/- H).
Après on va vers des pratiques thérapeutiques avec méthylphénidate (HAS) et toutes les contrindications de la pharmacologie suivi cardiaque sérieux l'éléctrocardiogramme et échographie après 6 mois de traitement.
Avec des effets secondaires ou pas (troubles du sommeil à compenser avec mélatonine 3mg, augmentation de la lipidémie et/ou glycémie, prise ou non de poids, action ou non sur la baisse de la croissance...)
Voir si vous avez des groupes de parents pour échanger sur vos difficultés à gérer son impulsivité car c'est aussi utile de trouver des solutions pour éviter les sauts d'humeur après le travail scolaire qui épuise nos enfants multidys souvent TDA.
Il peut y avoir des solutions d'efforts physiques pour créer un sas de décompression après l'école (créneau piscine, danse, sports...) rechercher à canaliser l'énergie stockée en milieu scolaire qui a besoin de se libérer le soir.
au prix d'efforts quotidien à l'école ils font contre leur nature toute la journée donc c'est normal que le soir les tensions de la journée aient besoin de sortir sous forme d'impulsivité ou de défoulement physique (pratique d'une activité).
Bon courage on arrive à trouver des solutions individualisées mais il faut de la ténacité et croiser les bonnes personnes.
REFLO75
Manque de confiance qui paralyse bon nombre de nos chouchou , s'en suit de mésestime,
Avec un peu de recul,je me dit que je n'ai pas pris le temps d'accueillir sa colère,
Comme presser par le temps,en tant que maman de gèrer la maison,les courses,les devoirs,le boulot,et puis se refrain envers mon garçon si sensible,,,,,"c'est rien de grave!,t'en verra d'autre!"
L'écoute est devenu ma priorité,ne pas minimiser sa douleur,sans commentaire,sans jugement,sans critique,juste écouter,parfois même l'encourager à mettre des mots sur son ressenti à l'instant T quand la cocotte ronronne sans vraiment laisser sortir la vapeur.
Je suis une impulsive ,ce qui m'a valu bien remords,on perd ses amis,on blesse sa famille,et pour moi on change de boulo,indépendante,si je veux garder mon job suis bien obliger de tourner ma langue avant de parler quoi que ,il m'arrive encore de lâcher la phrase de trop.
La thérapie cognitivo comportemental pour mon fils a été une bouffée d'air,pour lui,pour moi ,au travers de ses suivis,j'ai compris plus de chose qu'en 46 ans d'existence.
Les livres sur la pédagogie positive est une des solutions pour un meilleur avenir pour tout enfants dys ou non.
Courage à tous les parents,il n'y a pas de problèmes sans solutions
😉
Maman de 2 garçons,14ans et 11 ans dont le plus jeune dyslexique dysorhtographique TDA