Bonjour

pour connaître deux familles qui ont eu cela a affronter, les trois enfants concernés ont eu un éducateur et ca n'a rien réglé puisqu'il ne doit rien leur imposer, leurs problèmes étaient différents ; à ce jour un seul a fait cette année un essai de reprise, qui a été vouée à l'échec, mais un peu trop radical il me semble car le jeune en rupture a été mis en pensionnat et s'est enfui avant la fin de la première semaine, trop de règles pour lui.

Je pense que c'est comme sur notre site, les jeunes veulent s'adresser aux jeunes et en cas de phobie scolaire ce doit être pareil ce n'est pas d'un adulte qu'ils cherchent une réponse ou du réconfort. ou alors il faudrait des structures spéciales qui ne doivent pas exister ou on en parle nulle part. Si quelqu'un a une piste.

j'ai assisté à un séminaire de l'EN l'année dernière sur l'orientation et lors du débat, ce sujet a été éludé.

Id tenez bon, sur le site on parle de scolarisation à la maison, cela peut-être un début de solution :#

La phobie scolaire se traite comme toutes les autres phobies : par confrontation à la phobie par petites doses.

Mettre un enfant en internat n'est pas ce que j'appelle une petite dose de scolarisation !

Il faut que la personne reconstruise sa confiance face à la phobie. Déjà approcher de l'école est difficile. Y entrer sera encore une étape. Mieux vaut y entrer pour faire quelque chose de plaisant et pas trop difficile. Par exemple, retourner en classe pour suivre les heures de sport, les sorties scolaires, la musique et l'art plastique. Puis augmenter les doses petit à petit lorsque l'enfant est assez solide psychologiquement pour affronter sa phobie.

Même à la maison ça sera dur d'ouvrir les cours et d'y travailler. Mais avec de la patience, ça reviendra.

Bon courage ID, c'est navrant d'en arriver là quand même ! Vivement que l'enseignement change et devienne enfin positif au lieu de rester dans la sanction sans cesse.