Forum
Faurum
pour votre info j'ai reçu ce mail : bonne lecture, amicalement curidys 🙂
Madame, Monsieur,
J’ai été, comme la plupart d’entre vous sans doute, déçu et révolté que la France soit encore si mal notée au classement PISA. Malgré les formidables efforts que font les professeurs des écoles, nos élèves sont encore loin du peloton de tête. Pire, leurs résultats sont en diminution sensible, depuis 2000, en mathématiques.
Ce qui m’a moins étonné, c’est le bon classement de Singapour dans cette matière. Je sais, pour avoir décidé de traduire et adapter leur méthode de mathématiques à l’usage des écoles françaises, qu’elle fait partie des meilleures actuellement disponibles dans le monde.
Doit-on expliquer les résultats de Singapour par un quelconque déterminisme culturel ? Je n’y crois pas. Les Français se sont longtemps classés parmi les meilleurs en mathématiques et en sciences. Doit-on mettre en cause la validité des tests PISA ? Malheureusement, non : les évaluations reposent sur des critères objectifs et scientifiques difficilement contestables.
J’ai pour ma part acquis la conviction suivante : quelle que soit l’influence des cultures, des systèmes scolaires, du niveau de développement des pays et des programmes eux-mêmes… le succès scolaire s’explique avant tout par la méthode utilisée. L’enseignement consiste avant tout à structurer chaque matière de manière à ce que les élèves en découvrent progressivement les joies et les difficultés. Une matière comme les mathématiques, en particulier, demande une progression rigoureuse du simple au complexe, du concret à l’abstrait, ainsi que des révisions régulières et des approfondissements progressifs...
Ce qui me donne raison, c’est que la méthode de Singapour a fait progresser les élèves dans les écoles des 35 pays où elle a été adoptée : États-Unis, Israël, Inde, Finlande, Canada, Chili, Indonésie, Arabie Saoudite, … Ce n’est pas tout : les études les plus détaillées montrent qu'elle est aussi efficace quel que soit le milieu social des élèves.
Mais il y a une condition à cela : la méthode de Singapour montre vraiment toute son efficacité quand elle est utilisée exclusivement et intégralement du CP au CM2. Et surtout quand les professeurs suivent la méthode pas à pas, en étant conscients de la pédagogie en jeu.
C’est la raison pour laquelle La Librairie des écoles édite cette année les guides pédagogiques du CP au CM2. Ces guides détaillent la démarche séance par séance, relient les objectifs de chaque séquence avec le programme officiel, proposent de nombreuses activités et jeux supplémentaires et donnent les solutions à tous les exercices. Vous y trouverez aussi toutes les annexes photocopiables (absolument indispensables au CP et CE1) : dominos - cartes-nombres - cartes-chiffres, etc…
Vous pouvez désormais consulter et télécharger gratuitement la première partie du guide pédagogique CP en cliquant ici.
Si vous voulez en savoir plus sur la méthode de Singapour, venez nous rencontrer lors de nos « mercredis pédagogiques ». Je vous y accueillerai avec Jean-Michel Jamet, un jeune instituteur enthousiaste qui avait adopté la méthode de Singapour avant même que La Librairie des Écoles l’ait éditée en français ! Il sera là pour répondre à toutes vos questions mais aussi pour vous expliquer le cœur de la démarche de Singapour :
- le 23 mars à la librairie SADEL de Rennes, de 9h30 à 17h30 ;
- le 30 mars à la librairie SADEL de Nantes, de 9h30 à 17h ;
- le 6 avril à la librairie SADEL d'Angers, de 9h30 à 17h30 ;
- le 13 avril à la librairie LAFOLYE de Vannes, de 10h à 12h30 puis de 14h30 à 17h30.
J'espère vous voir très bientôt,
Jean Nemo
Editeur
La Librairie des Ecoles
26 rue Vercingétorix 75014 PARIS
01 40 64 31 37
Citation:
"L’enseignement consiste avant tout à structurer chaque matière de manière à ce que les élèves en découvrent progressivement les joies et les difficultés."
E-XAC-TE-MENT !!!
Il serait peut-être temps que ceux qui s'attribuent le titre officiel de pédagogues s'en rendent compte...
Dommage que je ne sois pas en France à ces dates.
Au fait, cette méthode est une très bonne base pour les dyscalculiques
Message édité par : Cathy02 / 12-02-2011 10:22
Amicalement, Cathy
"L’enseignement consiste avant tout à structurer chaque matière de manière à ce que les élèves en découvrent progressivement les joies et les difficultés. Une matière comme les mathématiques, en particulier, demande une progression rigoureuse du simple au complexe, du concret à l’abstrait, ainsi que des révisions régulières et des approfondissements progressifs..."
Je ne sais pas, mais cela me rappelle quelque chose....
Ah mes enfants vous aller en manger du drap au mètre et des champs bizarres, des cyclistes qui se poursuivent et des baignoires qui se vident en même temps qu'elles se remplissent...LOL !!!!!
Nous avons l'intention de scanner mon vieux bouquin de CM2, le nouveau calcul vivant.. Cour Moyen...
Il y a des trucs qui mériterait d'être modifié tout de même....
Je propose de remplacer en primaire le mot opération.... par équation....Cela éviterait des problèmes de vocabulaire
Ex Compléter cette équation en faisant l'opération indiquée dans le premier membre.... 3+4=
Je sais déroutant.... Mais cela éviterait d'attendre la seconde pour se rendre compte consciemment que le signe = veut toujours dire la même chose que cela soit dans 3 choux + 4 choux =
ou dans axcarré + by + c=0
Troisième proposition.... Faire des exos ou 3carottes + 2 poireaux = 5 légumes et un bonne soupe... Cela permet d'introduire les notions de groupe plus tard.... Les groupes entiers naturels etc.......
Ah j'y pense... aussi pour la notion d'opération....
On pourrait expliciter la notion d'opération aussi.... trois groupe d'individus, relation être le fils de.... question la relation peut-elle être commutative ?
Entre parenthèse c'est avec des trucs aussi bête que cela que je me suis brusquement rendu compte en seconde que les maths s'étaient vraiment très bête....... et qu'on le pratiquait dans la vie de tous les jours très concrètement, instinctivement...... la seule chose c'est qu'en math on ne jouait qu'avec les chiffres... L'abstraction ne porte que là-dessus....
Je râle encore de ne pas l'avoir découvert plus tôt....
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
Bravo! Sublime.
Moi, j'ai enfin compris les maths dites modernes quand j'ai dû les enseigner aux Pays-Bas : ici, les enfants les abordent avec des sujets très concrets de la vie de tous les jours.
Amicalement, Cathy