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Faurum
Bonjour à tous,
Je suis étudiant en quatrième d’année d’orthophonie et je recherche, dans le cadre de mon mémoire de fin d’études, de jeunes adultes dyslexiques ayant suivi une rééducation orthophonique longue (minimum deux ans). Le but de cette étude est de mesurer l’impact de la rééducation orthophonique sur le parcours scolaire et/ou professionnel des dyslexiques, ainsi que sur leur vie personnelle. Avis positifs et négatifs sont les bienvenus !
Age : entre 16 et 35 ans.
Rééducation orthophonique terminée.
Test ortho + questionnaire = 1h30, 1h45 environ.
Villes de rencontre : Paris, Marseille, Montpellier, Nîmes et environs.
Vous pouvez me contacter à l’adresse suivante : etudedyslexie@yahoo.fr
Ce message est valable jusque fin avril 2010.
Merci beaucoup !
J'espère que vous aurez des réponses.
2 ans de rééducation orthophonique c'est bien peu pour un dyslexique !
ça marche aussi si le dyslexique a eu d'autres rééducations parrallèles non reconnues par la sécurité sociale, ni par qui conque d'ailleurs pour le moment ? Car mon fils en a eu 3 en parrallèle avec l'orthophonie et la psychothérapie.
Mon fils de 16 ans est toujours en rééducation et vous précisez "rééducation terminée". Donc, je ne lui pose même pas la question. Mais il va très très bien ! Niveau fin CM2 au test de l'alouette, niveau -1 et -2 écart type pour le reste, compréhension supérieure à la moyenne, niveau 3ème pour l'orthographe si temps supplémentaire pour corriger.
Cordialement,
Bonjour,
Merci pour votre réponse.
Vous avez raison, "deux ans" c'est un peu court, c'est bien un "minimum" !
Les critères de l'étude sont assez stricts, la rééducation doit ainsi être terminée...
Puis-je savoir quelles étaient ces rééducations parallèles dont a pu bénéficier votre fils?
Cordialement,
Aloysius
La Gestion mentale, une partie de Davis et l'ophtalmoposturolgie. Chacune de ces méthodes a toujours été utilisée soit pendant les périodes de repos orthophonique, soit en parrallèle. Jamais à la place.
Chacune lui a apporté un acquis important.
La gestion mentale lui a appris comment il apprenait lui. Davis lui a appris ce qu'était la concentration et donc comment se concentrer et comment retenir. L'ophtalmoposturologie lui a permis de lire de vrais livres (pas des BD et de dévorer d'énormes sagas), de ne plus avoir de trouble de l'attention trop important et de dormir correctement pour organiser ses savoirs.
L'orthophonie lui a permis de se situer dans l'espace et le temps tout au début et c'était le plus important à faire avant de commencer à apprendre à lire ou à écrire (merci à son orthophoniste), a rattrapé le retard oral puis lui a construit un réseau de neurones pour classer, retenir et retrouver les informations écrites dans les parties de son cerveau qui pouvaient accueillir la fonction (la droite dans son cas), il continue toujours pour la mémoire et la vitesse de traitement.
La psychothérapie lui a permis de sortir une fois d'une grave dépression, de comprendre que le problème n'était pas là, mais bien au niveau d'un cablage dans le cerveau et dans la façon dont on enseignait à l'école. Il a aussi dû passer une fois par les médicaments pour une seconde dépression qui était dûe à un épuisement au travail (école+tout à refaire le soir+orthophonie, c'était trop).
Maintenant, c'est ce qu'on a tenté après étude de son cas personnel, je ne dis pas que tous les dys bénéficieraient de ce type de rééducation et que d'autres méthodes ne sont pas également à envisager pour d'autres cas. Pour nous, ça tombait bien, c'était pas trop cher, ni trop coûteux en temps. Il n'y a que l'orthophonie qui est coûteuse en temps et en argent pour la collectivité, mais indispensable néanmoins.
Nous avons aussi dû décider rapidement avec lui de ce qu'il voulait arriver au final et décider de la stratégie à employer pour y arriver.
2 voies s'offrent aux parents :
- Travailler dur pour que l'enfant rentre dans le moule et sache lire et écrire le plus vite possible avec le moins de fautes et donc galérer de nombreuses années pendant sa jeunesse, mais moins galérer par la suite.
- Travailler les capacités qui fonctionnent bien uniquement pour être très performant dans ses domaines et utiliser d'autres voies que l'école pour s'instruire et donc vivre heureux sa jeunesse pour se construire correctement mais risquer de galérer pour trouver un emploi sans diplôme.
Une troisième voie est de mitiger les 2 premières en dosant le travail selon les années stratégiques ou pas.
Pas facile à faire comme choix et difficile à assumer ensuite car au final l'enfant suit un peu les idées des parents au départ et peut le leur reprocher plus tard.
Mon fils regrette par exemple d'avoir trop travaillé le Français et d'être devenu moins performant en ne travaillant pas suffisamment et en ne sachant pas comment travailler les domaines où il était à la base très performant.
Il faudrait une rééducation moins coûteuse en temps pour que les enfants aient aussi le temps de travailler le reste. Le miracle n'est pas encore à l'horizon.
Oui Claude nous jonglons entre la peste et le choléra en espérant qu'aucune ne gagne. il faut laisser le temps à nos enfants d'être des enfants tout en les préparant au mieux à l'avenir. En espérant que les dégats psychologiques nanéantiront pas tout les efforts.
GENE
Claude, c'est très interessant ce recul dont tu nous fais part pour ton fils.
Merci.