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Ma file est toujours lue. Cependant mes premières interventions datent de 3 ans et elles ont été supprimées. Je fais donc un petit résumé pour ceux que ça peut intéresser sur une nouvelle file. Je commence par répondre à Dref
« Nous voyons que l'oeil qui lit envoie des stimulations bien spécifiques à travers le nerf optique pour permettre au cerveau de faire du sens avec les symboles transmis par les yeux et d'entamer une conversation entre les deux sphères du cerveau. » (Dehaëne)
« Il est même aujourd’hui avéré que la dyslexie proviendrait d’une désorganisation anatomique du lobe temporal et d’une altération de ses connectivités -plus de détails dans l’ouvrage de Stanislas Dehaene-. »
Oui, pour fonctionner correctement on a besoin de la connexion des deux hémisphères d'où le rôle primordial du corps calleux. Si la connexion entre les deux hémisphères ne se fait pas les problèmes seront nombreux. Cependant la connexion peut se faire à 10, 20, 30, 40, 50, 60, 80 %. Les déficits seront donc plus ou moins importants et aussi en fonction de la nature du blocage.
Lorsque nous avons un trou de mémoire dans un examen c'est la commissure hippocampique qui est stressé. Bizarre, une fois sorti de la salle d'examen, la mémoire revient. C'était un problème fonctionnel et non pas un problème physiologique. Le corps calleux, de même, ne remplit pas son office pour cause des stress émotionnels.
Pour moi, kinésiologue, il faut donc que toutes les parties du cerveau puissent communiquer. Si problèmes de mémoire, de compréhension, de comportement, de lecture, etc... il faut d'abord vérifier ce corps calleux et les autres commissures.
Quand il y a problèmes, on va d'abord voir le médecin pour s'assurer qu'il n' y pas de dysfonctionnements physiologiques. Puis l'ostéo, important. Pour moi, le kinésiologue vient en 3è ou 4è position. Je considère personnellement que le programme pour l'amélioration de l'apprentissage de Charles Krebs est important. D'autres collègues vont travailler autrement. Il n'y a même pas à se poser la question : en complément de quoi.
En effet sur un site de dyspraxiques j'avais lu que le cerveau d'un dyspraxique est comme un gare de tri qui fonctionne mal. Parfois on entend les gens dire ; c'est le fouillis là-haut. Donc c'est la première chose à vérifier que les informations arrivent au bon endroit dans le cerveau car si on demande à un hémisphère de traiter des informations qui ne sont pas de sa compétence ( à cause du corps calleux qui ne joue pas son rôle de pont entre les deux hémisphères) ce sera long et difficile.
Je n'aime pas trop donner mon site sur ce forum. Pour ceux qui souhaiteraient plus d'informations je suis dans l'Ouest et Google et les pages jaunes permettent de trouver les informations pour ceux qui le désirent.
Joray
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Tes files sont toujours là Joray, regarde dans les pages suivantes de ce forum, les messages de 2007 y sont toujours. Tu n'as pas été censuré.
Je reprends brièvement ici la discussion commencée dans la file « tarif d'un stage Davis ». Je mettais le lien avec ce médecin pour montrer que les laboratoires pharmaceutiques se préoccupent
plus de finances que de santé. Point final. Et je ne vois pas où j'ai fait un lien avec la dys.
Anealiboron : « Mais de là à condamner un certain type de médecine préventive... Je ne suis plus d'accord... » Je ne pense pas que ce médecin a voulu dire cela. Mais qui est contre la médecine préventive ? Pas moi, je suis allé voir le dentiste dès que j'ai commencé à travailler sans avoir mal aux dents. Dès que la Sécu a proposé des bilans j'ai voulu les faire. Je suis à 200 % pour la prévention. Qui est contre ?
« J'attends toujours tes preuves et expertises.... » J'ai donné au début de cette file suffisamment d'informations pour trouver mon site.Pour mon travail dans le cadre de mon master Jean Michel Gombert, spécialiste de la dyslexie, m'a posé comme première question « est-ce reproductible ? » Je lui ai répondu d'écouter mon CD avec de nombreux exemples. Ce qu'il a fait.
Et puis vous souciez-vous des études sur les médicaments ? « Nombre de médicaments réputés efficaces ne le sont probablement guère plus que des placebos. » « Essais cliniques manipulés » (Books magazine n° 4 d'avril 2009, page 17, voir www.booksmag.fr dans les archives).
Joray
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n parle beaucoup et souvent sur ce forum de l’importance de la vision. Le programme d’édukinesthésie dont fait partie le Brain Gym y attache une grande importance . Et le programme LE.A.P de Charles Krebs encore plus. Voici le titre de quelques chapitres.
Vision périphérique interne
Vision périphérique externe
Intégration visuelle
Procédure pour évaluer l’inhibition visuelle
Évaluation de la coordination yeux / mains
Équilibration des centres limbiques du traitement visuel
Équilibration du contrôle amygdalien de la dilatation et constriction pupillaire
Équilibration du contrôle hypothalamique de la dilatation pupillaire
Équilibration du contrôle hypothalamique pour l’intégration des visions focalisée et périphérique
Équilibration de l’intégration visuelle dynamique en 3 dimensions
Regarder dans différentes directions yeux ouverts, yeux fermés.
Poursuite lente : fixer un point distant, puis rapidement sur un point rapproché et vice versa
Convergence et divergence
Équilibration de l’intégration visuelle et auditive.
Pour ces observations soit je touche des points d’acupuncture et je fais regarder dans une direction précise tout en testant soit je fais seulement regarder dans différentes directions tout en utilisant le test musculaire pour voir s’il y a stress. Le test musculaire est basé sur le principe que lorsqu’on a une mauvaise nouvelle les bras nous en tombent, on a les jambes coupées, etc.. Rien donc que des choses simples.
Par exemple en Brain Gym on peut travailler par observation, demander le ressenti de la personne. On peut lui proposer une tâche et en observant ses yeux savoir quel hémisphère est activé. On peut ainsi savoir quel est l’hémisphère analytique, l’hémisphère global. Mais ça va vite et ce n’est pas toujours facile à observer. De même par observation on peut savoir quel est l’oreille directrice.
Pour que les hémisphères fonctionnent de façon optimale, il faut que chaque sens soit OK.
Joray
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« les kinésiologues qui touchent à tous les domaines de notre vie, n'hésitent pas à affirmer "qu'il vaut mieux une méthode dont on ignore pourquoi elle guérit, qu'une méthode dont on sait pourquoi elle devrait guérir". Je n'aime pas cette phrase car elle peut être mal interprétée.
Cependant on est loin de savoir comment fonctionne les médicaments. « L'aspirine : C'est seulement en 1971, que J. Vane (prix Nobel de Médecine,1982) élucide, en partie le mode d'action de l'aspirine. » On l'a donc utilisée sans savoir son mode d'action, qui n'est peut-être toujours pas connu. C'est probablement le cas de beaucoup de médicaments. D'ailleurs des intuitions de Socrate ou de Platon ont été vérifiées plus d'un millénaire après. Si quelque chose marche il y a certainement une explication. Mais a-t-on les connaissances nécessaires pour les valider ? On n'aurait jamais utilisé l'aspirine et tellement de médicaments si on avait attendu de connaître leur mode d'action.
«le danger réside dans le processus sectaire d'enfermement moral qui va vous imposer de très nombreux stages pour devenir vous-même kinésiologue. » Ça ne tient pas debout ! On m'aurait imposé des stages ! Insultant. C'est moi qui décidé. Jamais, jamais, jamais on ne m'a proposé des stages. C'est ridicule. Il faudrait dans ce cas être vulnérable. Il n'y aurait que des pommés dans ces formations !
« Ce travail personnel qui n'est pas reconnu s'adresse à n'importe qui, et conduire à vivre en marge de la société à partir d'autres valeurs "New-Age" qui peuvent aller jusqu'à vous convaincre de devenir végétalien. » Elle est bonne celle-là ! Heureusement que la plupart des gens savent en prendre et en laisser quand ils regardent Internet. Désolé mais je ne vois pas me passer de viande. Nos tout premiers documents prouvent que nous sommes omnivores.
« "La kinésiologie en France face à l'administration" qui explique dans le menu détails tout ce qu'il faut savoir et dire pour s'installer à son compte comme kinésiologue sans risquer d'être inquiété pour exercice illégal de la médecine, et mieux encore en profitant de toutes les facilités fiscales liées aux formations professionnelles. » A l'époque de la parution de ces inepties un ancien cadre de l'industrie avait témoigné qu'il y avait des formations équivalentes pour les cadres de l'industrie. Il faut employer un vocabulaire approprié. Des mots comme « guérir », « massage », etc.. sont protégés. Je signale qu'on ne fait pas de médecine. Notre travail est éducatif.
Les ostéopathes ont connu en leur temps les attaques. La question à se poser est toujours la même : d'où viennent ces attaques ? La réponse est facile. Cela décrédibilise de telles attques.
Joray
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Les dérives peuvent arriver dans la pratique de la kinésiologie, car ce n'est pas un diplôme suffisamment standardisé et une profession suffisamment surveillée dans sa pratique. C'est tout le problème des nouvelles méthodes et pratiques qui sont respectables, mais qui peuvent draîner dans leur sillage des charlatans.
Donc, le souci n'est pas uniquement axé sur la kinésiologie, mais sur toute nouvelle méthode, tant qu'une reconnaissance et une règlementation de la pratique n'est pas mise en place.
Pour ma part, je pense que la kinésiologie agit sur le stress. Elle permet d'éviter la prise de médicaments comme l'acuponcture. Elle peut donc aider bon nombre de personnes. Elle peut même aider les dyslexiques à être moins stressés, donc plus performants en fluidifiant la circulation de l'information électrique des connections nerveuses.
Mais en aucun cas elle ne peut faire disparaître la dyslexie spécifique. Il en faut un peu plus pour cela et de toute façon, la dyslexie spécifique ne disparaît pas, quelque soit la méthode, scientifique ou pas, elle se gère.
Gérer son stress fait donc partie de la rééducation d'un dyslexique spécifique.
Gérer son stress peut se faire par la kinésiologie ou par la sophrologie, ou par d'autres méthodes décrites dans ce forum.
Certaines méthodes combinent plusieurs rééducations et sont donc plus performantes pour les DYS.
Jusqu'à présent, je n'en ai pas trouvé qui propose une rééducation complète permettant de gérer toutes les conséquences d'une dyslexie. Mais en combinant plusieurs méthodes (pas trop nombreuses quand même), on arrive à quelque chose d'assez complet qui permet de gérer.
Ce que je n'aime pas dans la kinésiologie, c'est le mystère fait autour du traitement qui devient ésotérique. Le peu d'explications données aux patients n'est pas suffisant à mon avis pour leur permettre d'être pleinement conscients de ce qu'ils font comme rééducation.
Cela se rapproche tellement de doctrines psychanalytiques dans ce sens, que je ne peux pas adhérer à cela pour soigner une dyslexie. La psychanalyse a montré ses limites déjà dans le domaine de la dyslexie.
Trouver l'origine d'un mal ne suffit pas à le guérir ou à le gérer lorsqu'on n'a aucun moyen d'agir dessus volontairement. La dyslexie est un mal sur lequel on n'a que peu de moyens d'agir volontairement dessus.
L'enseignement exige des capacités qui ne se développeront que plus tard chez les dyslexiques. Ils restent donc dans la difficulté pendant de longues années, même avec l'apprentissage de la gestion du stress qui peut aider à mieux gérer cette période difficile.
Claude : « je pense que la kinésiologie agit sur le stress. Elle permet d'éviter la prise de médicaments comme l'acuponcture. Elle peut donc aider bon nombre de personnes. Elle peut même aider les dyslexiques à être moins stressés, donc plus performants en fluidifiant la circulation de l'information électrique des connections nerveuses ».
Pour ma part, je pense qu'il y a incompréhension sur la gestion du stress. Je ne m'occupe pas directement du stress, c'est une des conséquences du rétablissement de meilleures connexions entre les hémisphères qui permettent alors de penser, réfléchir, trouver des solutions.
Claude : « Donc, le souci n'est pas uniquement axé sur la kinésiologie, mais sur toute nouvelle méthode, tant qu'une reconnaissance et une règlementation de la pratique n'est pas mise en place » Mais qui donc empêche la reconnaissance des méthodes nouvelles ? L'ostéopathie a dû attendre plus d'un siècle, et encore on l'ampute. Mais qui a peur de ces méthodes ? Le mot « peur » est tout à fait approprié.
Claude : « Certaines méthodes combinent plusieurs rééducations et sont donc plus performantes pour les DYS ». je combine plusieurs branches de kinésiologie. Ceci dit, une fois que la lecture est améliorée, je ne les vois plus.
Claude : «Ce que je n'aime pas dans la kinésiologie, c'est le mystère fait autour du traitement qui devient ésotérique. » Pour ma part, j'essaie d'expliquer autant que je le peux. Mais qu'est-ce qui est ésotérique ? Que met-on là-dessous ? Pour ma part je viens de lire un livre dans lequel je ne m'attendais pas du tout à entendre parler de psy. Et bien si, on en parle. On parle aussi de l'importance du mouvement, de la marche qui précède la parole, de l'importance du mouvement. De même dans le dernier Psyho et Cerveau le geste précède la parole.
C'est pourquoi je pense qu'il y a d'autres choses à faire pour beaucoup de difficultés avant d'aller voir un neurologue. Bref, c'est venu à moi, sans que je le cherche et je suis conforté dans mon approche.
Bien sûr cela peut paraître bizarre quand on lit sur Internet dans un site qui nous attaque (mais quand on sait qui est derrière on garde l'esprit tranquille) qu'un module de kinésiologie s'intitule « Les cinq lois biologiques ». C'est malhonnête de ne pas en indiquer le contenu. Moi-même je n'apprécie pas cet intitulé. Heureusement je suis conservateur et j'ai gardé le prospectus. Il est expliqué que face à une difficulté mettant en jeu notre survie, lorsqu'aucune solution active, comportementale, mentale ou émotionnelle n'est apparemment pas accessible, la solution-réflexe adoptée va être corporelle. Et donc grâce à la kinésiologie des compétences simples permettent de mettre en œuvre des solutions actives comportementales ou mentales évitant l'utilisation des solutions-réflexe corporelles. Nous restons bien dans l'éducation. Rien de mystérieux. Et ça n'a rien de psychanalytique.
Joray
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Je n'aime pas ta façon d'extraire du contexte des parties de phrases. Cela ne permet pas la compréhension de ce qu'a voulu dire l'auteur.
Aller voir un neurologue très vite permet d'éviter ensuite de nombreuses heures de thérapie pour retrouver l'estime de soi. D'autant que les neurologues ne reçoivent plus au-dessus de 10-12 ans, car trop surchargés. Alors après 12 ans, on peut rester dans l'inconnu tout le reste de sa scolarité et la louper allègrement, louper sa construction personnelle et sa vie d'adulte. Mais ça peut faire l'affaire des psy...
Trouver d'autres méthodes pour rééduquer, ça OUI, ce n'est d'ailleurs pas le neurologue qui rééduque, mais bien d'autres métiers. La pluridisciplinarité est le principal atout pour s'en sortir d'ailleurs.
Maintenant, il faut bien choisir vers quels spécialistes on se tourne pour rééduquer et pour que ce soit complémentaire afin d'optimiser la compensation finale.
Quand je cite quelqu'un c'est pour que la personne qui parle soit bien identifiée. Mes posts sont trop longs à mon goût et ceux qui le désirent peuvent aisément retrouver le passage cité.
Hier j'ai demandé à un ostéopathe combien de personnes lui avaient été envoyées par un neurologue en 25 ans d'exercice environ. Réponse : 0 ! Je ne vois vraiment pas pourquoi le neurologue serait toujours la personne appropriée pour orienter. C'est la négation de la complexité de la réalité humaine.
Cette semaine j'ai revu pour la 2è fois une personne. Détendue après cette séance et le lendemain matin aussi. L'après-midi elle doit rédiger un devoir sur des études de cas (elle est en formation). Blocage ! Elle repense à la séance de la veille. Et c'est reparti !
Que se serait-il passé si elle n'était pas venue me voir la veille ? Et que se passe-t-il quand cela arrive à un enfant de 3 ans ? Le neurologue ne rééduque pas. Mais connaît-il l'importance du mouvement ? Marcher, parler, penser.
Joray
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Joray : "Le neurologue ne rééduque pas. Mais connaît-il l'importance du mouvement ? Marcher, parler, penser."
Tu rigoles ou quoi ?
Sais-tu ce qu'est un neurologue ?
bonjour,
moi je peux repondre vu que j'en ai 3 qui suivent mes enfants_
2 pour mon fils ainé, mais cloisonnent bien leur specifité et ne se parlent pas entre eux ( donc la vue globale ou l'etat general echappe vraiment aux pros) et un pour mon dys, qui lui prend en compte le mental, les efforts, le physique, la fatigue et relaie au mieux. Je n'ai pas besoin de repeter l'histoire avec le neuro-pédiatre, il sait en gros les turpitudes, les elans aussi et il pose les questions et va mm au devant des notres_ il ne reeduque pas, mais oriente bien et vite pour eviter les drames_
Dans le cas de mon fils ainé, c'est tres flou et c'est moi la mere qui relaie l'info entre les 2 neuros_ Heureusement que j'ai le samsah pour me relayer dans les observations, car je ne suis pas crue ou prise au serieux _ j'ai pas la culture de l'epilepsie, pas la culture des troubles neuros et on aurait tendance à faire l'impasse.
Et pas etonnant que dans les centres referents, selon la specifite des neuros en charge, on a du flou ou des impasses dramatiques_ Le cloisonnement des specifités est un frein à la prise en charge.
ps: le deficit cognitif n'est abordé que pour les malades alzheimer, rarement pour d'autres dans les ouvrages, les etudes de cas, les compte-rendus.
le déficit cognitif c'est plus avec les probleme de degenerescence... mais dans le cadre des dys, autiste, et autres difficultés d apprentissage, meme les soi disant retard mental/intellectuel le cognitif est là mais pour les deux derniers c est un fonctionnement different...
pour l'autisme le cogntif est bien present et les dys aussi meme que cela surchauffe... c est d autres aspects qui font que.
RACHEL
ALLAIR
Non, je ne rigole pas. Par exemple les mouvements crâniens dont parlent les ostéopathes étaient ridiculisés par la médecine il n'y pas encore très longtemps et sans doute encore aujourd'hui.
Les neurologues connaissent-ils l'importance des mouvements du fœtus ? Je ne le pense pas. Connaissent-ils leurs rôles dans le processus de la naissance ? Je ne le pense pas.
Comment aurait réagi un neurologue en me voyant travailler aujourd'hui sur un réflexe pour la correction ? Et pourtant cette petite dyslexique (elle a un PPS) a lu, à la fin de la séance 25 mots de plus en une minute !
Moi-même la première fois que j'ai suivi un stage où on travaillait sur les mouvements je n'y ai pas cru. Il faut l'avoir vécu.
Joray
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J'ai reçu une dys cette semaine. J'ai pris le temps de la faire lire normalement et de droite à gauche :
Ex : banc un sur assis est il
De droite à gauche plus de fluidité comme le constate la maman, c'est incontestable. Cela prouve bien l'importance de l'œil directeur en lien avec son hémisphère.
Comme elle a un problème avec l'écriture je la fais copier quelques mots. Surprise, je me tourne vers la mère : mais elle écrit à peu près normalement. Réponse de la maman : les problèmes, c'est quand elle fait une dictée. Ah ! J'ai compris.
Dans ces deux exemples il est indispensable de travailler avec les deux hémisphères pour être efficace. Pour que le cortex fonctionne il faut que l'hémisphère droit et gauche travaillent ensemble. Selon le Dr Pouhet l'AVS sert de « cortex frontal » à l'enfant ! Pour moi, c'est monstrueux. Donner une AVS au lieu de faire en sorte que les deux hémisphères collaborent.
Et si je veux danser, l'AVS va me prêter son « cortex frontal ». Je ne vais pas faire ici l'inventaire de toutes les situations où on a besoin de ce fonctionnement, ce serait top long. Pour moi on doit d'abord faire tout ce qui est possible pour permettre ce fonctionnement. Après on verra si des béquilles sont nécessaires.
Vraiment ceux qui proposent ces solutions ne mesurent pas la souffrance des enfants ou adultes. Personnellement je suis très heureux d'être ouvert à d'autres approches.
Joray
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bonsoir,
mm si c'est trop long à expliquer, essayes qd mm d'expliquer ce qui se joue au travers d'exemples afin que tes propos nous soient accessibles et qu'on puisse les retourner vers nos professionnels non pas de façon opposables mais sous un autre regard_
Je pense que l'avs n'est pas une absurdite dans un monde qui fonctionne en cloisonnement_ c'est une bequille, un pansement, en attendant que justement les adultes qui eduquent nos loulous se sentent concernés et investis suffisament pour ecouter aussi les professionnels et les parents.
Il faut qd mm savoir que nombre de pros n'ouvriront de portes que si l'enfant a la capacite de comprendre, alors qu'on peut passer par les reflex ( qui sont là et perdurent au dela des 3 mois de la naissance) pour ameliorer la gestion du corps ( sensoriel compris).
J'en connais qquns mais je ne les connais pas tous et je ne me sens pas l'envie de fouiller plus, par peur de perdre mon cote mere et je ne trouverai personne pour m'en faire l'apprentissage car la necessite de passer par le reflex n'est pas encore reconnu _ c'est pourtant en passant par ce mode là qu'on fait cesser le bavage, qu'on stoppe l'enuresie ....