Cricri : « qu'est ce qui freinait chez cette jeune fille? » Je ne pose jamais de diagnostics. Mon but : que l'hémisphère droit parle à l'hémisphère gauche et vice-versa et que toutes les fonctions et sous-fonctions soient disponibles pour avoir accès à notre potentiel.

Il nous arrive d'avoir un trou de mémoire. Il nous arrive de nous exprimer avec moins de facilité dans telle ou telle circonstance, de bien fonctionner dans un cadre et pas dans un autre. A l'origine, évidemment, des blocages émotionnels. Je fais des dizaines de tests avant de chercher un blocage émotionnel que je trouve par test aussi. Là on parle.

Je précise, dès le départ, que je peux aider si pas de problèmes médicaux. C'est donc clair. Par ailleurs, je suis intimement persuadé que peu d'enfants sont des cas médicaux graves. Donc je démontre par mes tests ce qui ne va pas. A la fin on constate. Les activités comme la lecture, l'écriture servent comme pré-tests et post-tests.

Si je pensais que c'est médical, je ne pourrais rien faire. A une personne stressée, je demande : connaissez-vous des gens qui ne sont pas stressés. La réponse est toujours affirmative. Donc pourquoi la norme serait d'être stressé. Pour moi la norme c'est de ne pas être stressé. Il faut donc voir les blocages émotionnels qui sont à l'origine des problèmes.

Pour moi, cette jeune fille quand je la reverrai va avoir amélioré sa vitesse de lecture de manière très, très significative. De même un enfant dysgraphique va approcher de la vitesse normale en écriture à notre prochaine rencontre si les résultats à la fin de la dernière séance se confirment.

Les grands auteurs ne me fascinent pas. Je vois comment ils considèrent la personne humaine. Moi, je me suis amélioré et ils sont incapables de comprendre. Ils ne vont pas à l'essentiel.

« Il serait aussi interessant d'avoir les retours de l'ortho, plus celles des profs en sus de la jeune fille et ses parents_ » Ce n'est pas moi qui prendrai l'initiative. Je ne suis pas diplomate. Un CPE devait prendre contact avec moi il y a une quinzaine de jours. Il a dû aller voir mon site. Je n'ai pas de nouvelles. Il m'arrive de croiser un autre CPE qui sait ce que je fais. Il baisse la tête. Chacun défend son pré carré. Ces gens-là se sont, eux aussi, investis. Se remettre en cause n'est pas si facile.

Joray

bonsoir,

En fait, je ne demandais pas de diagnostic, mais comme la kinesio si j'ai bien capté fonctionne comme un code, où les elements sont definis en notions precises, je me posais la question de savoir si les freins emotionnels se retrouvaient dans les memes categories, ou parametres, ou notions.

Si par exemple, dans le cadre d'une difficulte de lecture, on retrouve un shema commun à d'autres sujets ou les memes desordres dans le concept de la kinesio_ Combien meme l'emotion est personnelle, les ressentis sont souvent similaires_ est ce qu'on peut tirer des grandes lignes selon les troubles rencontres? le code est il propre et independant à chacun ou pas si independant vu que nous sommes tous eduqués par l'ecole et un programme commun?

Si oui, est ce que ces grandes lignes rejoignent les constats medicaux-paramedicaux?

Cricri, lors de la première séance je m'occupe essentiellement de voir si c'est le "bazar" au niveau du cerveau, si la gare de tri fonctionne bien, peu importe que la personne vienne pour un problème de lecture ou de langage ou de stress. Il faut que le corps calleux soit un pont et non une barrière. Cela est valable aussi bien pour un problème scolaire ou un problème de stress. Si je fais lire ou écrire ou parler ou marcher, c'est simplement pour voir si la mise en ordre au niveau du cerveau a provoqué des changements dans las activités citées qui servent de pré-tests et post-tests. Il faut rétablir de bonnes connexions. C'est primordial.

J'irai voir si la commissure antérieure est fonctionnelle. Elle réunit les lobes temporaux des deux hémisphères. Les lobes temporaux antérieurs sont richement connectés aux deux hippocampes (commissure hippocampique), etc... Ils fonctionnent ensemble pour intégrer les informations en provenance de diverses zones du cortex (Charles Krebs)

Avec quoi on apprend est prioritaire par rapport à comment on apprend. Il faut que les connexions fonctionnent entre toutes les parties du cerveau. C'est le schéma commun à toutes les difficultés. C'est bien plus important que de savoir quel type de mémoire est ou n'est pas efficace. Pour savoir les performances d'un gamin à la course on attend qu'il n'ait plus son plâtre ! Alors agissons de même pour tout.

J'irai voir aussi du côté des réflexes. Pour voir que certains ne sont pas intégrés, il suffit parfois de savoir observer. Leur non intégration peut être en relation avec les problèmes de lecture, d'écriture, de concentration, de problèmes de repérage dans le temps, l'espace, etc...

Ayant été légèrement dyspraxique, je récuse à qui que ce soit, de cautionner les compensations. Ce sont les bien portants qui vous dorent la pilule. Ce ne sont pas eux qui travaillent 10 fois plus pour un résultat médiocre. Leurs belles paroles, qu'ils se les gardent. Qu'ils respectent ceux qui souffrent. Nier les problèmes parce qu'ils n'ont pas la solution, quelle politique ! Moi, j'ai travaillé pendant environ 30 ans pour progresser dans certains domaines. Il n'y a jamais eu compensation. J'apprécie chaque jour sans exception mes nouvelles possibilités. Elles étaient là à la naissance. Leur perte est due à des circonstances précises.

Je préfère utiliser les voies principales que les voies secondaires. Celles-ci sont coûteuses en énergie. Quand on trouve sur ce Forum que les dyslexiques peuvent être allergiques, ce n'est pas un lien direct. C'est dû aux efforts démesurés que le dyslexique doit fournir. Il s'épuise et son système immunitaire sera moins efficace.

Joray

J'ai dit dans une file sur R. Davis mon étonnement de voir que tout ce qu'il disait dans son livre correspondait au fait de ne pas utiliser l'hémisphère gauche. Dès la page 16 il parle de quelqu'un qui, apparemment, lit bien, mais qui doit relire une phrase plusieurs fois pour en retirer du sens. C'est l'hémisphère gauche qui donne un sens à ce qu'on lit.

La dyslexie « c'est un produit de la pensée et une manière particulière de réagir à un sentiment de confusion » .( page 28)

Pour Paul Dennison, c'est niveau du thalamus que se produit la confusion, le choix d'utiliser un ou deux hémisphères en fonction du stress. Il est docteur en sciences de l'éducation. Il n'a donc pas inventé cette théorie. Il a bien dû la trouver pulque part .

Le docteur Charles Krebs est docteur en biologie marine et chercheur. Lui aussi situe ce dysfonctionnement (la confusion) au niveau du thalamus. Ses lectures de nombreux livres de neurologie pour expliquer comment fonctionne la kinésiologie lui ont sans doute suggéré cette explication.

Je ne vais pas reprendre tout le livre de Davis. Il décrit des personnes n'ayant accès qu'à leur hémisphère droit. Or notre cerveau est fait pour fonctionne de manière intégrée. Cela nécessite qu'il n'y ait pas confusion, que les câbles soient en place et qu'il n'y ait pas de mauvaises directions des informations. Il est essentiel que l'information soit bien transmise.

Nous voyons les affiches, les enseignes, les objets dans les vitrines en fonction de nos intérêts. Nous sélectionnons ce que nous percevons. On peut donc imaginer que nous bloquons des informations. Ainsi nous pouvons bloquer l'accès à un hémisphère. Le problème, c'est donc de rétablir ou d'établir les connexions normales pour le bon fonctionnement intégré des deux hémisphères.

Ce post paraît dans la rubrique « méthodes non reconnues par la communauté scientifique ». Le film « Solutions locales pour désordre global » de Coline Serreau nous apprend par la bouche de Claude Bourguignon que les nouveaux ingénieurs agronomes ne savent pas que la terre est vivante. Comment les forêts sont-elles parvenues jusqu'à nous ? On marche sur la tête. Récemment aux informations on nous parlé des bienfaits de l'ocytocine. Et nos scientifiques de chercher à la synthétiser. Alors qu'on l'empêche sa production naturelle ! On marche sur la tête.

Par conséquent à chacun de rechercher la vérité. Elle est partout.

Joray