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Faurum
On connait ma position sur la posturologie,
c'est une position équilibrée. 🙂
Je crois à un bénef grace à la posturo chez les dys.
Je souhaite juste une chose,
c'est que pour une médecine,
son discours soit médical.
Donc pas un discours de médecine parallèle,genre:
ben nous on est pas pareil que la médecine,
on n'a pas à se justifier ni sur la théorie, ni sur le diagnostic, ni sur les effets secondaires,
on sait que cela marche, nos patients le savent aussi,
bon le discours genre kinésiologie à éviter.
Donc pas un discours commercial, comme le fait prodys
avec l'équation rapide vous ètes en difficultés d'apprentissage, vous ètes en dyslexie,
ou vous pensez l'ètre,
ben venez chez nous, voila le plan de métro.
je n'aime pas plus le discours non commercial, genre système de soins des pays de l'est que nous offre l'hopital avec ses médecins référents, digne d'une buraucratie communiste, lourde et inefficace.
Je rève de centre où les bilans pourraient ètre groupés, sans ètre limités,sans avoir 1 an d'attente.
Donc la posturo doit dire
quelle place elle doit occuper,à quel moment elle doit l'occuper chez les dys.
Autrement dit, il y a après l'orthophonie et le bilan du neuropédiatre, du neuropsychologue, du bilan psy car ce n'est peut-ètre pas une dys, du bilan de l'ORL, ophtalmo, voire orthoptiste traditionnel
il y a là après tout cela, à s'occuper de la place de la posturo.
Et pas l'équation mon fils au CP lit mal à Noël, va donc chez Prodys.
OK cricri,
dans ces conditions je vais peut-ètre discuter avec moi-mème,
pas tant pis
ni les vrais pro ni les faux ne dialoguent,
donc on continuera à inventer les réponses.
Mine de rien mon histoire chevaline me plait beaucoup.
ecoute, j'ai franchement du mal à croire qu'on puisse recopier tel quel sans chercher à etayer plus avant, sans meme non pas s'excuser d'ouvrir une deuxieme file, mais d'etre un peu perdu sur le forum.
Les Professeurs Robichon et Quercia, ont mis leur identité sur le forum, lui, non. Ils ont respecté les parents en annonçant la couleur.
Message édité par : cricri / 12-12-2007 11:05
OK cricri,
c'est aussi ce qui m'a paumé et explique ma réponse non sérieuse (de prime abord),
car cela n'était pas signé d'un nom de docteur.
j'ai eu soucis internet, j'avais ceci comme dialogue avec qui n'en veut
vrai faux posturulogues
faux vrais neurologues
autres
L'intérèt de ma dérision d'hier permet de questionner,
et mieux comprendre pourquoi comment où je questionne la posturologie.
Chose habituelle en médecine où dans les cas favorables ce sont les médecins eux-mème favorables à telle ou telle vision, interprétation qui sont, eux-mèmes, les plus critiques sur leurs conclusions.
Donc la posturologie doit répondre, aider à répondre à,
par exemples:
le fait de trouver des signes posturo chez les dys
-signifie-t-il que le point de départ est proprioceptif par exemple
-signifie-t-il qu'en rétablissant du proprioceptif on fait disparaitre le trouble cognitif, ou bien on l'améliore significativement
-quelle posturo réalise cela?
-quand y arrive-t-elle?
-comment se mesure la posturo versus une remédiation non posturo?
exemple dans le déficit attentionnel posturo versus médocs
-quels effets secondaires
-quelles limites?
exemple la variabilité du syndrome postural chez l'individu gène -t-elle une remédiation fixe, exemple prismes, changement de typage, cela n'est-il pas normal,fréquent? chez un dyspraxique
-Rétablir de la posturo rétablit-il le déficit attentionnel?
Quelques exemples.
Pour moi l'hypotonie dans le déficit attentionnel doit bien donner des signes posturo.
Nous sommes en hiver, comme ma fille, j'ai un certain degré d'hibernation.
C'est bien le déficit d'éveil-vigilance qui en ce moment rend plus importants
les troubles posturo de ma fille
Si sa tète ne tient plus toute seule, et qu'elle a besoin de sa main gauche ou de mon épaule,
Si elle lit plus mal en ce moment,
si l'écriture redevient plus brouillone
ce n'est pas primitivement un problème proprioceptif hivernal
mais c'est bien l'éveil-vigilance qui retentit sur le posturo.
C'est bien en faisant de la luminothérapie ou en donnant des graines spéciales hiver
qu'on rétablit, améliore l'éveil hivernal
et par ce biais la posturo.
Voilà entre autres.
Donc hier soir on avu qu'au point de vue logique évolutive, localisation cérébrale,
ce n'était pas un hasard si le tonus musculaire était couplé proche dans sa régulation,
ou une partie de sa régulation,
du système d'éveil-endormissement.
Donc comme quoi le j'en parlerai à mon cheval est loin d'ètre complètement idiot.
Pour rappel aux citadins, le cheval peut dormir debout.
Dort toujours debout?Je sais mème pas.
Amis de la nature si vous pouvez répondre.
Message édité par : AnneNhauneem / 12-12-2007 11:54
jmf:relisons le texte mis par cricri sur des propos du Dr Gagey:
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Quid du SDP ?
Table ronde sur le Syndrome de Déficience Posturale (SDP) de H. MARTINS DA CUNHA
Organisée à Aix les Bains, lors du Congrès APE 2005
Nous ne présentons que les textes correspondants aux interventions de PM Gagey et D Pérennou, ainsi que la synthèse faite par Philippe Thoumie.
[Note préliminaire. Les membres de "l'école de Lisbonne" risquent d'être choqués à première lecture par la liberté d'expression de ces interventions. Nous souhaitons qu'à la réflexion, ils comprennent qu'il s'agit de défendre l'intuition géniale de DA CUNHA, en stigmatisant les méfaits d'une facilité de langage que nous avons adoptée en utilisant le terme de "SDP" à tord et à travers, alors que notre Maître à tous avait pris bien soin de distinguer ce qui ne peut pas être confondu]
Texte correspondant à l’intervention de PM GAGEY
En 1979, puis en 1987, Henrique Martins Da Cunha a publié à peu près le même article sur ce qu'il a appelé le “Syndrome de déficience posturale” (SDP). Vingt-six ans plus tard, dans les milieux qui s'intéressent à la pathologie posturale, on parle toujours de cet article, il n'est pas tombé dans l'oubli comme tant d'autres papiers!… Mais il ne suscite pas de consensus… c'est le moins qu'on en puisse dire... Que se cache-t-il donc derrière cette survie houleuse?
La maladresse de l'article de Da Cunha
Comment Da Cunha a-t-il pu ranger sous le même concept des réalités différentes et, pire, des réalités que lui-même oppose comme différentes? Il y a le “Çà” et le “Non-çà”, le “Cardinal” et le “Non-Cardinal” qui construisent ensemble la totalité du concept sans qu'on prenne la peine de nous expliquer par quelle vertu cette antinomie se résout merveilleusement dans l'unité idéale du concept de déficience posturale!... Devant tant de maladresses, le lecteur ne peut trouver dans cet article qu'un fatras de signes et de symptômes rassemblés, pêle-mêle, par une imagination délirante. Seule la chaleur convaincante du verbe d'Henrique a pu aider ses élèves à penser qu'il y avait peut-être autre chose à lire dans cet article qu'un inventaire sans queue ni tête.
Les deux intuitions cliniques de Da Cunha
Mais pour avancer, la première chose à faire est de bien distinguer le “Çà” et le “Non-Çà”.
Le “Çà” du Patient postural
L'idée est simple: Ces fonctionnels chroniques que les omnipraticiens connaissent bien, qui ont du mal à tenir debout soit qu'ils titubent, soit qu'ils souffrent dans cette posture, Da Cunha nous dit: regardez comme ils se tiennent debout et vous découvrirez des asymétries anormales de leur tonus postural qui disparaissent immédiatement dès que vous trouvez comment manipuler leur tonus en manipulant l'une ou l'autre entrée de leur système postural. Si vous arrivez à réduire leurs asymétries, vous réduirez leurs souffrances.
Tout “Çà” est clair et simple; de l'observation clinique, tout bonnement, sans qu'il soit besoin de l'étayer d'un long discours neurophysiologique. Et qui plus est… çà marche.
Le “Non-Çà” du Patient postural
A l'opposé de la simplicité et de la clarté du Patient postural, dans le “Non-Çà” du Patient postural, on n'y comprend plus rien. Da Cunha allonge une liste de signes et de symptômes dont la cohérence nous échappe; ce qu'il y a de sûr c'est qu'ils n'ont rien à voir avec le postural, c'est leur seul point commun!... Voyez plutôt: Phénomène de Raynaud, Tachycardie, Dyslexie, Dysgraphie, Défaut de concentration, Anxiété, Dépression, Parésies, Paresthésies, Scotomes, Lipothymie, Dyspnée, Fatigue, Agoraphobie, Défaut d'orientation, Défaut de localisation spatiale, Pertes de mémoire, Asthénie, etc., etc. Bizarre!… Et pourtant c'est ainsi.
Les intuitions de Da Cunha: quel intérêt?
Quel intérêt de décrire le “Çà” du patient postural, comment l'examiner, comment le traiter? La question ne se pose même pas… Ou plutôt elle se transforme en: 'Comment valider une description si simple, si cohérente, si efficace?'
Mais le “Non-Çà” du patient postural… Quel intérêt?… La réponse n'est pas évidente aujourd'hui!… Elle est peut-être du côté de ce que Da Cunha ne dit pas ouvertement: soignez le “Çà” et vous soignerez aussi le “Non-Çà”. Les élèves de Da Cunha, aujourd'hui encore, disent guérir des dyslexies en soignant des SDP. La communication entre le “Çà” et le “Non-Çà” en tous cas est annoncée dans cette efficacité croisée de manipulations d'un système qu'on sait capricieux, puisqu'il est dynamique non-linéaire. Le “Non-Çà” du patient postural nous ouvre peut-être une piste prodigieusement intéressante? Mais il reste sûrement beaucoup de travail à faire avant d'en être assurés…
Conclusion
Tout le travail qui reste à faire, tant sur le patient postural que sur le non-patient-postural, doit-il se faire à l'enseigne du “Syndrome de Déficience Posturale”? La chose n'est pas si sûre… Loin de nous l'idée de ne pas reconnaître le rôle de pionnier de Da Cunha, mais on peut, peut-être, ne pas diriger d'emblée les lecteurs vers les maladresses inévitables des premiers papiers. Dans ce cas, il nous manque une dénomination alternative. Comment nommer, au moins, le “Çà” du Patient Postural?
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Message édité par : AnneNhauneem / 12-12-2007 13:21
tiré du texte sus-jaccent:
.................................................................
""Le “Çà” du Patient postural
L'idée est simple: Ces fonctionnels chroniques que les omnipraticiens connaissent bien, qui ont du mal à tenir debout soit qu'ils titubent, soit qu'ils souffrent dans cette posture, Da Cunha nous dit: regardez comme ils se tiennent debout et vous découvrirez des asymétries anormales de leur tonus postural qui disparaissent immédiatement dès que vous trouvez comment manipuler leur tonus en manipulant l'une ou l'autre entrée de leur système postural. Si vous arrivez à réduire leurs asymétries, vous réduirez leurs souffrances.
Tout “Çà” est clair et simple; de l'observation clinique, tout bonnement, sans qu'il soit besoin de l'étayer d'un long discours neurophysiologique. Et qui plus est… çà marche. ""
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jmf:
Il est clair que cette partie ne me satisfait pas.
Mais possibilité de discuter.
Si l'envie est là.
car la position ci-dessus n'est pas une position qui cherche des questions.
Comme Georges Marchais à l'époque, cette position arrive avec ses réponses.
voili Cathy, j' ai aéré.
Message édité par : AnneNhauneem / 12-12-2007 13:23
Message édité par : AnneNhauneem / 12-12-2007 17:08
"Le “Non-Çà” du Patient postural
A l'opposé de la simplicité et de la clarté du Patient postural, dans le “Non-Çà” du Patient postural, on n'y comprend plus rien. Da Cunha allonge une liste de signes et de symptômes dont la cohérence nous échappe; ce qu'il y a de sûr c'est qu'ils n'ont rien à voir avec le postural, c'est leur seul point commun!... Voyez plutôt: Phénomène de Raynaud, Tachycardie, Dyslexie, Dysgraphie, Défaut de concentration, Anxiété, Dépression, Parésies, Paresthésies, Scotomes, Lipothymie, Dyspnée, Fatigue, Agoraphobie, Défaut d'orientation, Défaut de localisation spatiale, Pertes de mémoire, Asthénie, etc., etc. Bizarre!… Et pourtant c'est ainsi.
"
Oui et non.
Oui c'est génant pour établir des études.
Il est préférable de cibler et dire on va voir ce que donne la méthode de Lisbonne dans ceci ou cela.
Comme cela a été fait pour la dyslexie.Merci à ceux qui ont participé à cette étude.
Non ce n'est pas moins moins bien que
ce qui est décrit dans le "ça" précédent
et que moi à l'inverse je comprends mal.
L'intérèt de l'inventaire à la Prévert reproché à Da Cunha
serait par exemple de dire,
voila si on se place dans le tronc cérébral (et le cervelet)
nous avons plusieurs phénomènes attendus.
1)on perd en cette zone les spécificités d'aires, de correspondance aires corticales- fonction,
beaucoup plus qu'ailleurs.
une stimulation auditive va stimuler le visuel
normal, si le chasseur tire un coup de fusil, il faut voir de façon précise d'où vient le danger
et mobiliser le système de fuite,
tachycardie, ....
On a vu le couplage vigilance-tonus musculaire
Le tronc cérébral c'est aussi une grande voie du système autonome'coeur, poumons, tube digestifs, endocrino...
D'où multitude de signes possibles.
2)on semble aussi perdre en cette zone la spécificité des neurotransmetteurs,
au sens où le système d'éveil
si vous le stimulez en acétylcholine
il va stimuler en noradrénaline
ils agissent en cascade dans l'éveil, se réveillant les uns les autres
3)freinez le système d'éveil et ne vous étonnez pas de trouver tous les signes de l'activité humaine dans vos symptomes,
tout ce que vous ne faites pas en dormant peut y ètre
agissez sur le système nerveux autonome et ne vous étonnez pas de la multitude de signes associés, avec des associations farfelues, difficiles à comprendre d'un individu à l'autre
Donc mème si cela n'est pas prouvé,
et si l'on respecte les précautions oratoires de description,
il est loin d'ètre inutile de dire, chercher,
voila on agit aussi sur ceci, cela, ce truc ci , ce truc là,
oui mais quel rapport,
ben je sais pas
ou pas encore
ou et bien mettez cela de coté pour le moment
Vrai que si le SPD n'avait pas , comme la posturo autre?
un placement de médecine parallèle,
ben on fait tout, on agit sur tout,
on fait pas pareil que la medecine classique en action,
mais venez nous voir pour tout,
Disons qu'il lui manque une prudence dans ses affirmations.
Comme lorsqu'elle disait les échecs ce sont les patients qui font mal le traitement.
ça va les chevilles!
on nous trouve d'autres difficultés maintenant comme les changements de typage,
c'est bien cela progresse.
Continuons le combat.
Message édité par : AnneNhauneem / 12-12-2007 17:36
il manque dans mes commentaires
au moins une partie sur cervelet et cognition
il y a des articles là-dessus
cervelet et dyspraxie.
C'est vrai que je centre beaucoup sur tronc cérébral pour des raisons persos.
Donc la posturo pour qui?
-dans les dyspraxies, à essayer probablement, sinon nespresso, what else?
-dans les déficits attentionnels, à essayer si absence d'envie de médiquer,
car là il y a de la concurrence
-dans les dyslexies
amélioration possible du phono, par amélioration du signal sur bruit du système attentionnel?
guère plus à mon avis
amélioration possible du visuel,
à comparer à orthoptiste pour l'oculomoteur
à comparer aux traitements attentionnels pour le reste
Donc ne pas s'attendre à traiter tout le monde,
certains auront un effet zéro, ils ont témoigné sur ce site, il n' y a pas à les culpabiliser sur l'air du mauvais respect de traitement
certains auront un petit plus supplémentaire seulement
certains se disent transformés, perso je les crois, et pour autant je n'ai pas fait ce choix pour ma fille.