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Faurum
re,
la preoccupation de faire l'education du cerveau ne peut etre à l'ordre du jour tant les methodes d'apprentissage dénient la construction de ce dernier_ embrouiller les familles alors qu'elles doivent faire face aux freins cognitifs decrits de façon flous la plupart du temps et meprisés par les pedagogues et les politiques d'apprentissages ...( voir ULIS) la reprise des infos n'aura pas lieu ailleurs que dans le cab d'un neuropsy ou d'un neuro.
On apprend avec la seule gestuelle d'ecriture alors qu'il faudrait multiplier les actes moteurs pour visualiser mentalement les mouvements, les enchainements, la chaine du temps ( conjugaison /histoire...) les cartes geo .. l'eleve est passif et on lui demande de rester passif au niveau moteur sauf pour gratter_
Pour les medocs, il arrive que l'organisme soit defaillant pour metaboliser de quoi fonctionner correctement _ on supplemente pour ne pas vieillir de l'interieur prematurement .
Cricri : « la preoccupation de faire l'education du cerveau ne peut etre à l'ordre du jour tant les methodes d'apprentissage dénient la construction de ce dernier_ embrouiller les familles alors qu'elles doivent faire face aux freins cognitifs decrits de façon flous la plupart du temps et meprisés par les pedagogues et les politiques d'apprentissages ...( voir ULIS) la reprise des infos n'aura pas lieu ailleurs que dans le cab d'un neuropsy ou d'un neuro. »
Je dois avouer que j'ai un peu de mal à suivre. Je ne demande pas à un plombier d'être compétent en informatique ! Les professionnels s'occupent de mécanique, pourquoi voulez-vous qu'ils aient accès à d'autres approches. Quand on reproche aux enseignants, sur ce site, de traiter les enfants de paresseux, on est bien obligé de constater que toutes les facettes de la personne ne soient pas prises en compte.
Il ne sait pas, donc il n'a pas travaillé. Conclusion hâtive et tellement fréquente. Vous reprochez donc aux enseignants de ne pas comprendre vos enfants. Je fais le même constat mais je suis moins sévère que vous. Ces enseignants ont une compréhension très limitée de l'humain. Leur demander plus, c'est leur demander de faire un travail sur eux, de se remettre eux-mêmes en question.
Pourquoi ce métier d'enseignant serait-il un métier qui exigerait ce travail ? Alors le métier de parents l'exigeraient aussi ? Or vous demandez aux « scientifiques » d'être sensibles à tous les aspects de la construction du cerveau. Ils veulent bien épiloguer sur la nourriture, la chimie, mais les aspects psychologiques et émotionnels, c'est un autre domaine. Combien de pères refusent d'admettre ces aspects ? L'humain ne se réduit pas à des bilans médicaux, neurologiques, etc.
Demandez à une personne insensible à la musique d’apprécier un concerto de Mozart. Même une bonne chanteuse des rues touche finalement peu de monde. Chacun reste enfermé. Le scientifique aussi reste enfermé dans son monde. Refuser les autres approches, c’est aussi refuser cette richesse humaine qui ne se laisse pas appréhender aussi facilement. C’est aussi freiner les évolutions.
Parler d’ouverture, pas si simple : «je sais aussi que la compréhension intellectuelle ne saurait accomplir à elle seule la transformation du cœur. La transformation du cœur naît de la compréhension émotionnelle, c'est-à-dire de l'expérience et de la pratique dans la durée. Ce livre est d'ailleurs un exemple : il se fonde essentiellement sur l'expérience et la pratique.
Depuis mon premier contact avec la communication non violente, j'ai tenu à en intégrer la connaissance par la pratique, me méfiant précisément de cet aspect de la connaissance livresque qui nous amène souvent à croire que nous avons tout compris- ce qui peut être vrai mentalement- alors que nous n'avons rien intégré du tout, illusion qui nous permet d'éviter l'occasion de nous transformer vraiment et durablement. » (Cessez d'être gentil, soyez vrai de Thomas D'Ansembourg, page 21)
Cricri : «
On apprend avec la seule gestuelle d'ecriture alors qu'il faudrait multiplier les actes moteurs pour visualiser mentalement les mouvements, les enchainements, la chaine du temps ( conjugaison /histoire...) les cartes geo .. l'eleve est passif et on lui demande de rester passif au niveau moteur sauf pour gratter_ ». Il faut d’abord permettre au cerveau de fonctionner du mieux possible pour pouvoir écrire.
Joray
J'ai vu dans votre Forum une rubrique
bonjour,
Joray, je n'ai pas parlé des enseignants mais des pros medicaux et des pedagogues initiateurs des programmes scolaires_
Les pros medicaux pensent que qd le moteur est acquis, tout suit et se developpe, certes lentement mais tout suit_ les pedagogues refletent la mm façon de faire dans leur programme_
quant aux enseigants, certains savent bien structurer leurs cours de façon dictatique ( plan en pas à pas à l'interieur duquel on tournera autour d'un ou deux concepts) mais ils restent rares et pourtant qu'est ce que ça aide bien dans le rangement des tiroirs et leur indexation au niveau de la memoire_ Dys ou pas, des cours structurés, faisant appel à l'audio, au romancé, au visuel pour donner vie, c'est du bonheur pour les eleves et pour les parents qui redecouvrent _
Seulement c'est rare et les contextes sont posés sans trop d'articulation entre eux comme si l'eleve allait deviner la demarche de façon instinctive sur de l'abstrait_
Cathy des pays bas ne cesse de le repeter, un cours structuré aide n'importe quel loulou à s'approprier les connaissances _ et ça change les donnees en metacognition _ au lieu de partir encore perdant, l'eleve sait qu'il pourra agir sur la façon d'enrichir les donnees, sur sa façon d'investir les connaissances et pas seulement celles qu'il aime bien_
Mon fils au college, a eu des cours structurés, en histoire, geo, français, anglais et physique_ cours classiques avec plan rigoureux + images heuristiques du cours _ des liens, des articulations, des reflexions sur les choix possibles ...c'est du boulot, mais un boulot qui restera en memoire_
Le role de l'enseignant, c'est bien de donner les bases pour etoffer au fil du temps les connaissances, avec plan, structure, et passion_ sinon on se contente d'ouvrir universalis et on lit sans passion . Le rendu ecrit souffrira d'imperfections ( phrases à longueur interminables tant la pensee foisonne et la crainte de perdre le fil...) mais le fonds sera largement exploité voir depasser la consigne.