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bonjour,
je vous propose cet article sur le blog de bill : http://pontt.over-blog.org/article-14460951.html
L'étiologie des dyslexies développementales est attribuée par certains à un trouble spécifique du traitement phonologique, trouble lié à un dysfonctionnement de certaines aires cérébrales pré-sylviennes de l'hémisphère gauche.
Pour d'autres, le déficit phonologique ne serait qu'une conséquence d'un syndrome sensorimoteur (SM) général incluant des dysfonctionnements auditifs, visuels et moteurs. Selon cette théorie, la dyslexie développementale trouverait son origine dans une atteinte du système magnocellulaire et cérébelleux (d'où la présence de déficits moteurs et d'un affaiblissement général des apprentissages).
( jmf va etre content 🙂
""393 Double dissociation entre troubles sensorimoteurs et dyslexie
Titre: A double dissociation between sensorimotor impairments and reading disability: A comparison of autistic and dyslexic children.
Auteurs: White, S., Frith, U., Milne, E., Rosen, S., Swettenham, J., and Ramus, F.
Revue: Cognitive Neuropsychology, 2006, 23, 748-761
L'étiologie des dyslexies développementales est attribuée par certains à un trouble spécifique du traitement phonologique, trouble lié à un dysfonctionnement de certaines aires cérébrales pré-sylviennes de l'hémisphère gauche.
Pour d'autres, le déficit phonologique ne serait qu'une conséquence d'un syndrome sensorimoteur (SM) général incluant des dysfonctionnements auditifs, visuels et moteurs. Selon cette théorie, la dyslexie développementale trouverait son origine dans une atteinte du système magnocellulaire et cérébelleux (d'où la présence de déficits moteurs et d'un affaiblissement général des apprentissages).
Si vous souhaitez en savoir plus sur les différentes théories explicatives de la dyslexie, je ne peux que vous inviter à lire ce document : "Dyslexie, Dysorthographie, Dyscalculie : Bilan des données scientifiques".
Il s’agit d’une véritable brique (un ouvrage de plus de 800 pages). Résultat d’une expertise collective de l’INSERM, ce travail s’appuie sur les données scientifiques disponibles en date du deuxième semestre 2006. Plus de 2 000 articles ont constitué la base documentaire de cette expertise.
Au sens strict, la seconde théorie semble devoir être abandonnée. En effet, les déficits SM ne sont pas "nécessaires" à l'apparition de troubles de la lecture : tous les dyslexiques ne souffrent pas de troubles SM.
Certains auteurs maintiennent cependant que les déficits SM (mis en évidence par des tests spécifiques et reconnus comme tels) sont "suffisants" pour engendrer une dyslexie. Ils seraient la cause d'au moins un sous-ensemble important de cas de dyslexie. En d'autres termes, si des déficits SM sont mis en évidence, on devrait obligatoirement noter des troubles de la lecture.
Ce que White et coll. ont dès lors cherché dans cette étude, c'est de vérifier si cette condition est effectivement suffisante. Pour ce faire, ils ont examiné les performances de 23 enfants dyslexiques, de 22 enfants autistes et de 22 enfants de contrôle aux mêmes tâches sensorielles (auditives et visuelles), motrices, phonologiques, de lecture et d'écriture.
Les résultats indiquent clairement qu'il y a double dissociation entre troubles SM et dyslexie. En effet, s'il y a effectivement des déficits SM chez certains dyslexiques et chez certains autistes, ceux-ci ne sont en aucune façon liés à la présence ou à l'absence de troubles de la leture. Certains autistes bons lecteurs ne présentent pas moins de déficits SM que les dyslexiques ou que les autistes mauvais lecteurs. Les auteurs en concluent que les déficits SM n'ont aucun pouvoir explicatif des dyslexies (ou de tout autredéficit cognitif spécifique), ils ne sont ni une condition nécessaire ni une condition suffisante aux troubles de la lecture.
Il n'en reste pas moins que les déficits SM sont plus fréquents dans la population des dyslexiques et dans celle des autistes que dans la population normale. Les auteurs avancent donc l'idée selon laquelle les déficits SM ne seraient que des marqueurs non spécifiques et généraux des troubles du développement cérébral. Les déficits cognitifs spécifiques (comme les troubles phonologiques des dyslexiques) seraient bien causés par des anomalies de certaines aires corticales spécifiques. Les déficits SM seraient, eux, des conséquences secondaires et occasionnelles qui apparaitraient quelle que soit la localisation du dommage cérébral et, donc, quels que soient les déficits cognitifs.""
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Pas sur de tout bien comprendre et donc d'ètre d'accord ou non.
1)Il existe des dyslexiques avec trouble phono, lésions de certaines aires corticales.OK
Certains n'ont pas,d'autres ont en plus un certain degré de trouble sensorimoteur.Association.
La dyslexie est plus due au trouble spécifique cortical.Très bien.
Pourtant si les troubles sensorimoteurs viennent rajouter 10 ou 20% de difficultés en plus, cela ne me choquerait pas.
2)Il existe des troubles sensorimoteurs, des troubles plus bas situé tronc cérébral, cervelet.
dire qu'ils ne sont pas conditions suffisantes à troubles de lecture me semble hasardeux.
On peut en avoir et ne pas faire de dyslexie.
Comme on peut en avoir et se retrouver à cause d'eux en sérieux troubles de lectures.
D'abord comme je l'ai dit pour ma fille,
trouble de latéralisation, il n'était pas obligatoire pour ma fille de se retrouver en latéralité croisée.
Si elle ne l'avait pas été, peut-ètre serait-elle déficit attentionnel avec peu , moins, pas de trouble de lecture.
Le sensotimoteur joue sur les troubles oculomoteurs, là aussi, on peut avoir sensorimoteur et pas tous seront en trouble oculomoteur.
Ensuite l'hypoactivation frontale qui vient d'une hypoactivation tronc cérébral et qui est le coeur des troubles lectures et calcul chez certains déficits attentionnels comme ma fille, ne peut ètre dite provoquée par le sensorimoteur,
pour autant il ne s'agit pas de lésion corticale non plus.
C'est un défaut d'activation de voies ascendantes.
Quant à ceux qui ont troubles cervelet, je suis incompétent pour dissocier le sensorimoteur du cognitif, il semble que le cervelet joue un certains role, donc ?
Au total je ne comprends toujours pas ces théories globales,
voici La cause de La dyslexie,
voici ce que donne LE sensorimoteur.
voici ce qu'il ne peut pas donner.
L'étude est interessante,
les conclusions que je lis me semblent hasardeuses dans le catégorique,
voici et voila LA conclusion a en tirer.
Je lis avec intérèt.
Mais pour moi, voici LES conclusions d'hypothèses restantes qu'on peut en tirer.
Et c'est: causes multiples plutot que 1 ou 2 causes,
donc pas une théorie, pas deux théories,
mais plein de voies pour arriver à dyslexie.
Message édité par : AnneNhauneem / 09-12-2007 19:22
D'accord avec annehauneem !
la deuxieme partie ( acces sur la premiere partie en fin de sommaire) propose ttes les theories dont la theorie phono, la theorie visuelle, celle des troubles cerebreleux, et celle du traitement temporel...
je n'ai pas encore lu, juste parcourru
"la deuxieme partie ( acces sur la premiere partie en fin de sommaire) "
bonsoir cricri,
je ne vois pas bien où c'est.
sur la partie gauche du pdf ( sommaire et chapitres) en fin de page, tu as l'acces pour la deuxieme partie "acces n°2 suite du rapport" avec lien direct , c'est placé juste apres le chapitre 13 sur Troubles comportementaux ou émotionnels associés à la dyslexie.
bonne lecture, c'est un sacré pavé.
Message édité par : cricri / 09-12-2007 20:46
OK, merci cricri,
je n'avais pas lancé le PDF, je croyai que c'était le rapport de l'inserm déjà vu.
C'est un autre rapport?
Celui-ci serait de 2006, c'est proche en date de celui que je "connais", il était de 2007?
Dyslexie, dysorthographie, dyscalculie
Bilan des données scientifiques ISBN 978-2-85598-856-X
© Les éditions Inserm, 2007 101 rue de Tolbiac, 75013 Paris
juste rajouter qu'avec l' "étude " de ma fille je pars plus souvent sur du déficit attentionnel avec ses retentissement sur mémoire de travail et troubles visuels.
Et que je classe ma fille dans les avec petits signes moteurs associés, QS sa légère hypotonie.
Et que j'attends de voir en quoi c'est du cervelet et non pas du tronc cérébral.
Mais il semble que il faille aussi parler d'hypoactivation de certains circuits mémoire longue, et coopération mémoire de travail, mémoire longue.
Egalement si on reprend le role de la noradrénaline sur les rapports signal sur bruit, y compris dans les phénomènes d'analyse de phono, il doit y avoir possibilité de troubles phono sans lésion corticale également.Mais toujours par cette hypoactivation tronc cérébral dans des déficits attentionnels.
QS témoignages sur le web de parents dont enfant diagnostiqué dyslexique et central auditory disorder, dont les signes régressent sous concerta.
OK, merci cricri,
je suis un peu perdu dans les différents rapports de l'inserm de ces dernières années ou mois.
Il ne me semble pas avoir lu ce texte là.
Ai-je lu, mis à disposition une partie seulement?
Bon en ce qui concerne les troubles moteurs cela se complique car pour moi l'hypotonie n'a pas à ètre classée dyspraxie.Sauf à sous-diviser dyspraxie qui est déjà bien sous-divisée.
Pour le moment je ne fais pas de ma fille une dyspraxique.
Mais bon.
Comme je l'ai déjà dit tous les troubles neuros , moteurs n'ont pas à ètre des dyspraxies.
Faut-il appeler l'énurésie fréquente chez les déficits attentionnels une dyspraxie urinaire?
Gagne-t-on en compréhension?Pas sur.