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Faurum
Bonsoir,
Nous avons aujourd'hui rencontré le neuropédiatre pour notre garçon de 8 ans, elle diagnostique une dyslexie sévère, ce qui ne nous surprend pas vus les troubles. Elle préconise pour sa scolarité une CLIS TSL, sauf que notre département n'en dispose pas malheureusement. Il faudra alors au minimum une AVS et 3 séances d' orthophonie par semaine (pour le moment il en a 2). Mais elle nous précisait que notre département était tellement sinistré, qu'il était fort probable que l' AVS soit refusée. Que faisons-nous alors ?
Ma question est la suivante, est-ce que certains d' entre vous seraient dans la même situation de "désert scolaire" sans CLIS TSL , comment avez-vous fait ? Vos enfants continuent-ils dans leur école "normale", comment leurs difficultés sont-elles gérées ? Quels aménagements ? Et surtout il ne faut pas décourager l' enfant, qui peut se sentir si seul avec ses soucis, en grand décalage avec les autres.
C'est vrai que déménager, changer de région, de boulot, de maison, pourrait-être un projet, ça nous effleure.
Comment va t-il trouver sa place, est- ce que l'école primaire " lambda" peut lui permettre de progresser ; je serai vraiment intéressée de partager vos expériences.
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Plum
faites déjà du forcing pour l'AVS, c'est votre droit et la loi est avec vous.
Votre fils n'a que 8 ans, alors il n'est pas trop tard pour se battre.
Même si votre département n'est pas très aidant, si vous vous battez, il sera obligé de faire le minimum.
Ma fille à fait tout son primaire dans une école à 3 niveaux par classe, il m'a été fortement conseillé de la changer d'école par la CDAPH. Et bien j'ai dit non avec le soutien de l'enseignante et tout c'est très bien passé. Il n'y avait jamais eu d'AVS sur l'école, depuis il y en a toujours une, depuis cette école accueil un enfant autiste et d'autres enfants dys ont été pris en charge avec ou sans AVS.
Ma fille n'est sorti du déchiffrage qu'en 5ème, donc avec de la bonne volonté des différents accompagnants, c'est possible.
Biensûr, beaucoup d'angoisse, de stress, d'interrogation. Mais nos enfants on besoin que l'on croit en eux contre vents et marées. Puisqu'ils sont différents, il faut faire différement, même si c'est en dehors de tout les chemins habituels.
Cette année en 4ème nous avons décidé de déscolariser notre fille une journée par semaine, parce qu'elle était trop fatigué. Depuis elle se redynamise et le collège, sachant à qui il avait affaire ne c'est pas inquiété et accompagne notre démarche.
Les parents restent les seuls responsable de l'éducation de leurs enfants. Ce sont eux qui devront plus tard assumer leur relation avec leurs enfants et assumer les choix. ALors faites ce qui vous semble le mieux pour vous et votre enfant pour ne pas avoir de regret.
Ma devise est : Il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions.
GENE
Merci pour votre réponse, nous allons nous battre pour que l'avs soit mise en place et que des aménagements soient réalisés. Je crois que je vais adopter votre devise.
Plum
Plum