Demandez déjà à Aide handicap école de vous aider. 0810 55 55 00.

Les médecins scolaires ayant trop de travail ont décidé de ne plus s'occuper des PAI qui ne sont pas effectivement régis par une circulaire ou autre pour les aménagements pédagogiques adaptés aux dys. C'est très regrettable, car ils vont devoir ensuite gérer les dépressions, les phobies scolaires, les échecs, les orientations mal faites et leurs problèmes vont être encore plus importants pour gérer tout ça.

Seuls les PAI pour longue maladie sont régis par une circulaire et des lois. Ils ne permettent que de sortir de l'établissement pour se soigner ou d'avoir des soins dans l'établissement. Ils ne touchent en rien la pédagogie des enseignants.

Dans le cadre d'un PPS, c'est différent, il y a les circulaires, les lois et les décrets. Là, ils doivent les mettre en place.

PAI ou pas, l'important est que les profs mettent des aménagements en place et surtout le temps et les photocopies pour qu'il ait au moins des cours à apprendre.

S'ils le font, lorsque vous demanderez un aménagement à l'examen, ils pourront remplir la fiche et dire que l'élève a pu bénéficier des aménagements. Ainsi ils seront accordés. Mais c'est très important qu'ils les mettent en place même sans PAI.

Aide handicap école pourra intervenir pour que le chef d'établissement réalise ce qu'il doit faire. C'est sa responsabilité si l'élève est en échec à cause de ça.

Prévenez aussi l'inspecteur ASH et le médecin nommé par la CDAPH pour donner son avis sur les aménagements aux examens. Ils seront ainsi au courant que votre fils a besoin d'un PAI et que c'est l'établissement et le médecin scolaire qui refusent.

Parlez de négligence passive et mettez-les face aux responsabilités qui leur appartiennent.

Vous êtes malheureusement nombreux actuellement à être dans ce cas.

Faites remonter le plus possible, plus vous serez nombreux, plus les choses vont bouger.

Courage à vous et surtout à votre fils !

Je me permets de mettre un bémol Claude, lorsque tu dis : "Les médecins scolaires ayant trop de travail ont décidé de ne plus s'occuper des PAI qui ne sont pas effectivement régis par une circulaire ou autre pour les aménagements pédagogiques adaptés aux dys."

Si tu reprends le B.O. 2003 n°34 du 18 septembre 2003 - sommaireMENE0300417C

Encart n°34 du 18 septembre - Enfants et adolescents atteints de troubles de santé

Dont voici le lien :

http://www.education.gouv.fr/bo/2003/34/MENE0300417C.htm

En descendant tout en bas de la page, on trouve dans la partie "annexe", quelques affections de référence et on peut y lire en toutes lettres :

"Annexe 1

(cette liste indicative n’est pas limitative)



- affection métabolique héréditaire

- affection osseuse

- affection respiratoire chronique

- allergie

- anaphylaxie non alimentaire

- arthrite chronique juvénile

- asthme

- cancer

- cardiopathie

- diabète

- drépanocytose

- dyslexie, dysphasie, troubles du langage

- épilepsie

- greffe de moelle et autre greffe (...)"

S'il y a refus de mettre en place un PAI, il y a non seulement négligence passive, mais surtout non respect de la loi !

Amicalement.

Oui, la dyslexie entre dans le PAI MAIS uniquement pour les soins sur le temps scolaire.

Ce sont les seuls aménagements pédagogiques prévus dans le cadre d'un PAI qui peuvent s'appliquer à un dyslexique.

Il faut absolument changer cela, la DGESCO est entrain de travailler là-dessus et on espère qu'ils trouveront la solution, sinon on va tous exiger les PPS qui eux prévoient les aménagements pédagogiques pour les dys.

Mais là, autre problème : pas assez d'enseignants référents pour traiter tous les PPS qui vont arriver. C'est pourquoi ils cherchent pour une sorte de PAI ou autre dispositif qui serait plus adapté.

Les médecins ont bien voulu intégrer les aménagements DYS dans les PAI. Mais vu la somme de travail qu'on leur a ajouté, ils reviennent aux textes pour se dégager des PAI TSL et autres pour les DYS.

On en revient toujours au manque d'enseignants référents ou au manque de médecins scolaires pour s'occuper de nos enfants. ALors la MDPH nous rejette et les médecins scolaires aussi. Il ne nous reste plus que la bonne volonté des profs et nos yeux pour pleurer...

Merci Claude et LAC pour vos conseils précieux. Dés demain, je prends rendez-vous avec le proviseur du lycee de mon fils et je réitére ma demande de PAI. En cas de nouveau refus, j'éxigerai un refus écrit et je mettrai ensuite le proviseur face à ses reponsabilités. Je vais églement contacter Aide Handicap Ecole

Encore merci à vous.

Message édité par : Claude / 30-01-2011 13:05

Izory, j'ai supprimé votre "signature". Ne mettez pas votre vrai nom sur les forums, on parle de nos enfants qui sont en situation de handicap et les infos doivent rester dans le domaine privé et médical.

Modifiez votre profil et mettez votre pseudo en signature.

Je vais aussi déplacer votre message dans la partie "scolarité" du forum, afin de ne pas parler scolarité dans le forum réservé aux enseignants.

A bientôt,

Bonjour,

j'ai passé beaucoup de temps à essayer de voir quels sont les droits de mon fils. Le proviseur du lycee m' a accordé un rendez vous mais m'a affirmé qu'il n'appliquerait que la loi. Comme mon fils n'a pas de PPS, que la mdph de l'isere m'a prévenu qu'il faut un taux d'invalidité supérieur à 50%, j'ai bien peur que le proviseur ne le reconnaisse pas comme handicapé et à partir de là refuse de mettre en place quoi que ce soit.

La Mdph m'a aussi parlé de PPRE mais est-ce possible au lycee?

Aide Handicap Ecole m'a conseillé de prendre contact avec le medecin scolaire. J'ai essayé par l'intermédiaire de l'infirmière.J'ai appris avec surprise que le dossier de mon fils n'avait pas été transmis au médecin scolaire et que la décision de ne pas reconduire les pai du collège avait été prise par la proviseure adjointe!

Je suis très pessismiste.

J'ai le document mis en ligne par apedys isere qui s'intitule " accompagnement des eleves pour des troubles spécifiques du langage et des apprentissages TSLA". Que puis je faire si le proviseur refuse de le mettre en place?

La négligence passive ne s'applique -t-elle pas uniquement pour les jeunes reconnus officiellemnt handicapé ( avec une carte de handicap, un pps...)

merci de votre aide.

Contacté en direct le médecin scolaire le plus vite possible.

Il arrive que le neuro qui suit l'enfant téléphone à l'établissement. La confirmation de vive voix par un professionnel reconnu, de la néccessité des aménagements, fait parfois bouger les choses.

Le PPRE est encore le stade en dessous du PAI, c'est plus un contrat prof élève dans un moment de faiblesse, pas pour une dys reconnue.

Votre fils ayant eu un tiers au brevet, il y a eu un dossier temporaire d'ouvert à la MDPH.

Je ne sais pas ce qui se passe en Isère, il était précursseur et maintenant il sont tout debout sur les freins pour l'accompagnement des dys.

GENE

merci de votre réponse.

Très difficile de contacter le médecin scolaire en direct. Je dois appeler sa secrétaire Mercredi prochain( le 9/2)! Que de temps perdu!

Pour compliquer les choses, c'est la mdph de savoie qui a accordé le tiers temps mais mon fils dépend maintenant de la mdph d'isère ( nous habitons à la limite des deux departements, le collège était en savoie,le lycée est en isère...).Le médecin scolaire a donc également changé 😐

Bonne journée

Pour avoir les coordonnés du medecin scolaire, vous n'êtes pas obligé de passer par le lycée.

Je ne connais pas le nom exact, mais il y a service centrale des médecins scolaires qui pourra vous donner ses coordonnées. Sa vous évitera de vous faire mal voir au lycée.

GENE

Aide handicap école de vous aider. 0810 55 55 00 !

Et contactez Apedys Isère, ils pourront vous guider.

Courage, tenez bon !

Bonjour,

j'ai appelé la plate forme aide handicap école, qui m'a dit de contacter le médecine scolaire. J'essaie d'avoir un rendez vous avec le médecin scolaire mais sa secrétaire m'a déjà dit qu'il n'y avait pas de PAI pour les dyslexique! et mon fils ne veut plus aller au lycée...

Un certificat du médecin traitant disant que votre fils est arrivé à épuisement total et a besoin de repos pour "stress intense" et arrêt maladie.

Envoi du certificat au médecin scolaire, au chef d'établissement, au professeur principal, au défenseur des enfants délégué du département, au médiateur du rectorat, à l'Inspection académique, à la MDPH (avec dossier de demande de PPS de toute urgence).

Courrier joint avec la mention de fatigue, dépression en voie, phobie scolaire, maltraitance psychologique, négligence passive de l'institution.

Vraiment désolée qu'on soit obligés d'en arriver là, mais la situation devient vraiment insupportable pour les dys en France !

Rappelez la plate forme de l'Education Nationale pour leur faire part des propose que la secrétaire du médecin vous a rapportés. Légalement, ce n'est pas faux puisque qu'un PAI ne prévoit pas dans les textes de loi des aménagements scolaires, mais permet une prise en charge de la rééducation (orthophonique principalement) sur le temps scolaire (Claude l'explique clairement dans ses posts précédents).

Tout ce qui relève des aménagements, relève au niveau de la loi, d'un PPS.

Bon nombre d'équipes pédagogiques dans les établissements permettent, juste avec un PAI, d'aménager la scolarité de nos enfants et on ne peut que les en remercier.

Ce n'est malheureusement pas le cas partout, et pas pour votre enfant !

Il va pourtant falloir trouver un moyen de faire bouger les choses pour que votre enfant ne reste pas dans cette situation.

Donc, rappelez la plate-forme Aide Handicap Ecole, prenez contact avec l'insepcteur ASH pour lui faire part de la situation scolaire très délicate dans laquelle se trouve votre enfant.

Il faut des traces écrites de tous les échanges que vous avez pu avoir avec tous les interlocuteurs (secretaire du médecin scolaire, enseignants etc...), c'est pourquoi, il est important que vous fassiez un courrier très explicite relatant tout avec précision.



A la fin de courrier, demandez que les troubles dys de votre enfant soient pris en compte à l'école conformément à la loi. Demandez quelles sont les solutions que l'E.N. vous propose pour mettre fin à cette situation de souffrance pour votre enfant : un changement d'établissement, des aménagements pédagogiques adaptés et appliqués réellement en attendant la mise en place d'un PPS, ou autre ?

Ajoutez que vous tiendrez l'Education Nationale pour responsable de tous les problèmes de santé phychologique ou physique qui découleraient de cette situation.

Faites copie de ce courrier à l'Inspecteur Académique, l'Inspecteur ASH de votre département, au médecin conseiller technique au niveau de l'insepction académique.



Indiquez que si la situation n'évolue pas positivement très rapidement, copie de ce courrier sera adressée au médiateur du rectorat ainsi qu'au défenseur des enfants.



Il va falloir vous battre (et il faut nécessairement et obligatoirement passer par des écrits) pour que les choses bougent.

Bon courage et tenez-nous au courant.

N'hésitez pas à leur rappeler leurs devoirs :

Code de l'Education

Article L111-2

Modifié par Loi n°2005-102 du 11 février 2005 - art. 19 JORF 12 février 2005



"Tout enfant a droit à une formation scolaire qui, complétant l'action de sa famille, concourt à son éducation.

La formation scolaire favorise l'épanouissement de l'enfant, lui permet d'acquérir une culture, le prépare à la vie professionnelle et à l'exercice de ses responsabilités d'homme et de citoyen. Elle constitue la base de l'éducation permanente. Les familles sont associées à l'accomplissement de ces missions.

Pour favoriser l'égalité des chances, des dispositions appropriées rendent possible l'accès de chacun, en fonction de ses aptitudes et de ses besoins particuliers, aux différents types ou niveaux de la formation scolaire.



L'Etat garantit le respect de la personnalité de l'enfant et de l'action éducative des familles."

Amicalement.

Des parents de l'Isère ont été jusqu'au tribunal et ont gagné.

Voici l'article : http://droitdesexamens.blogspot.com/2011/02/la-dyslexie-reconnue-comme-handicap.html

mardi 1 février 2011

LA DYSLEXIE RECONNUE COMME HANDICAP COGNITIF

Les parents d'un jeune préparant le diplôme national du brevet ont demandé l'aménagement des épreuves de l'examen pour leur fils souffrant d'une dyslexie- dysorthographie phonologique.

Cette demande leur a été refusée par l'inspection d'académie de l'Isère qui s'appuyait sur un avis négatif du médecin de la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées ( CDAPH ).

Les juges ont sanctionné cette décision en reprochant à l'inspection d'académie de ne pas avoir motivé sa décision autrement que par l'avis du médecin et en n'étant pas capable de contester plusieurs pièces justifiant la demande des parents , notamment un rapport établi par un orthophoniste ainsi que l'avis favorable du professeur principal du jeune.

Les juges ont assimilé la situation du jeune à celle d'un handicap cognitif, ouvrant droit à l'aménagement des épreuves d'examen (tiers temps supplémentaire) .

Arrêt de la Cour administrative d'appel de Lyon du 9 décembre 2010. http://droitdesexamens.blogspot.com/2011/02/la-dyslexie-reconnue-comme-handicap.html