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Faurum
mon fils est aussi sous pps et a obtenu tiers temps et lecteur scripteur mais le medecin mdph dans son 1er avis avait oublié de demander moins de textes .Elle a fair un deuxième avis au rectorat pour corriger l'erreur mais le rectorat n'a pas voulu tenir compte du deuxième avis (elle s'était pourtant entendu avec eux pour ce deuxième avis) Je pensais faire un recours mais le medecin de la mdph dit que celà n'est pas necessaire car le rectorat n'a aucun textes de lois pour statuer et donc que je n'aurai pas d'autorisation écrite. Pour elle c'est à l'enseignant de prendre ses responsabilités Comment celà c'est il passé pour vous?
Bonsoir,
j'ai transmis votre message à Claude.
Cordialement.
L'enseignante de mon fils lui a mis 10 textes à présenter sur sa liste au lieu de 18 pour les autres.
Mais nous avions l'accord de réduction du nombre de textes à présenter dans l'avis du médecin nommé par la MDPH (15 textes maximum).
Il est possible que vu qu'il n'y a pas de textes, ils n'osent pas accorder cet aménagement. Pourtant, selon la loi, il faut accorder les aménagements nécessaires et suffisants. Elle ne liste pas les aménagements justement parce que chaque cas est particulier et qu'on oublie toujours un cas particulier, donc on donne l'esprit et on ne limite pas les aménagements possibles.
Il y a encore du travail à faire dans les rectorats pour expliquer ce qu'est une loi et son esprit !!!
Claude;
merci de votre reponse . Sur le deuxième avis du medecin MDPH je l'ai bien aussi d'écrit ,.Ce qui me gène c'est que ce n'est pas inscrit sur le courrier du rectorat. Dans votre cas celà n'avait pas géné l'enseignante? (car le papier du medecin n'est qu'un avis et pas une decision comme elle me l'a bien précisé)
Bonjour
le rectorat a des textes pour statuer et c'est legalement à eux de le faire non pas à l'enseigante de "prendre ses responsabilités"
circulaire n° 2011-220 du 27-12-2011
décret n° 2005-1617 du 21 décembre 2005
articles D. 351-27 à 351-31 du code de l'éducation
L'avis médical n'est affectivement qu'un avis qui doit etre discuté en équipe plurielle (enseignants, parents, medecins etc) puis validé par l'autorité administrative competente (soit le responsable du diplome / examen / concours ici le rectorat).
Les aménagements prévus par l'equipe plurielle peuvent aller au delà de l'avis médical (si par exemple le medecin oublie de reduire le nombre de texte et que les personnes autour de la table trouve cet aménagement pertinent)
Comme le dit Claude "il faut accorder les aménagements nécessaires et suffisants", la ciculaire donne un cardre à ces aménagements mais ne peut balayer toutes les possibilités : il y autant d'aménagements possible que de personnes en situation de handica d'où la necessité de réunir avis médical, avis pédagogiques (pour que la valuer de l'examen soit respecté, il n'est pas question d'avoir un diplome au rabais) et besoin de l'eleve/ étudiant (qui doivent dans tout les cas etre compensés) pour repondre à l'esprit de la loi.
Bien cordialement
Stamma
Dans notre cas en 2011, l'avis du médecin de la MDPH était joint à l'autorisation du rectorat qui ne précisait pas la diminution du nombre de textes à l'examen, juste le temps supplémentaire à l'oral et à l'écrit. L'autorisation du rectorat précisait de se reporter à l'avis du médecin de la MDPH ci-joint.
C'est son professeur de Français en accord avec son orthophoniste qui lui a donné une liste avec moins de textes pour l'oral.
Tout s'est bien passé avec l'examinateur qui a choisi l'un des 10 textes présentés pour l'interroger comme tout autre élève.
Il n'y a pas d'obstacle à cet aménagement, car les professeurs peuvent donner le nombre de textes qu'ils veulent. Il n'y a pas de nombre à respecter.
J'ai moi-même, en 1977, eu des textes différents de ceux de ma classe et moins de textes à présenter à l'oral, car j'étais accidentée et n'ai pas pu suivre les cours pendant de longs mois. Le CNED m'a permis d'étudier quelques textes et ce sont ceux-là que j'ai présentés à l'oral. Les profs du CNED ont proposé, la prof du lycée a approuvé la liste.
Cela se fait donc pour différents cas depuis très longtemps. Pour une fois que c'est le professeur de l'élève qui décide selon le cas de l'élève !