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Faurum
Bonjour,
Dans un premier temps je voudrais remercier ce site pour toute l'aide qu'il m'a apporté en conseil depuis le dépistage de mon enfant en CE2.
(Je précise que j'ai été obligé de me réinscrire car mon mot de passe ne fonctionnait plus)
Nous avons suivi pas à pas toutes les préconisation de bilan, dépistage, de dossier, d'aménagement. L'ordinateur d'abord à la maison en primaire, puis intégré en petites gouttes au collège en 6ème (1 matière) puis petit à petit intégration complète sur les matières littéraires pour arriver à une utilisation total hors matière scientifique. Nous sommes passer par le pai puis PAdys, puis PAP. Aménagement au brevet, tiers temps, ordi, logiciel word q prédicteur (correcteur d'orthographe refusé).Et nous sommes maintenant en 1ère et tout les conseils ont été précieux, et d'être dans les clous des textes et des lois. Merci encore, on a ainsi anticipé l'avancé,avec des haut et des bas dans sa scolarité.
Pour le bac général et francais (1ère ES), nous avons demandé:
- ordinateur
- tiers temps
- agrandissement des textes
- logiciels : word Q multilangue et robert correcteur
- dispense d'anglais LV2 écrit
- tier-temps
Ma fille vient de récupérer sa notification, (je ne l'ai pas encore lu) et j'ai eu la secrétaire au téléphone . Bonne nouvelle presque tout a été accepté apparemment.
Seul bémol, le correcteur d'orthographe. Au vue du texte de loi, ils interprètent apparemment que l'orthographe est évalué dans le cadre du bac de français, aussi son "robert correcteur" semble refuser. J'attends de voir si cela est écrit noir sur blanc ou si on est sur l'interprétation du texte un peu ambigu.
Avec un correcteur d'orthographe elle arrive dans une certaine normalité, mais, est loin d'un sans faute. C'est surtout moins reboutant et plus agréable dans la compréhension à la lecture pour le correcteur . Et surtout moins angoissant pour elle de pouvoir s'appuyer sur sa "béquille". Le correcteur la rend plus solide et sûre d'elle même, dans ses écrits. C'est un réel manque pour exploiter ses moyens de compensation qu'elle a mis en place depuis le début de sa scolarité.
Qu'en est il réellement de cette interprétation du texte?
J'étais OK pour le brevet, mais là je suis sceptique.
Et pour les étude supérieur, le problème du correcteur sera-t il le même?
Merci de me livrer votre expérience.
Melu.
Il a été nécessaire de vous inscrire sur les forum car notre site a été modifié.
Plusieurs niveaux de réponses :
1- Votre dossier fait il bien la preuve du trouble d'apprentissage (par des bilans chiffrés et une copie reflétant les difficultés orthographique ) ? Fait -il la preuve aussi que ces mesures de compensation demandées sont utilisées au quotidien en classe : est-ce bien notifié dans un document PAP ou PPS;
2- relire les divers textes de loi (je n'en mets qu'une référence ici pour ne pas être trop longue) pour comprendre la situation et voir si le recours est possible :
circulaire n° 2015-127 du 3-8-2015
je relève dans cette circulaire :
"L'utilisation du correcteur d'orthographe est interdite pour les épreuves visant réglementairement à évaluer la compétence du candidat en orthographe, en l'occurrence, les épreuves de dictée et de réécriture du diplôme national du brevet. Lorsqu'elle est autorisée, cette utilisation porte sur l'ensemble des épreuves écrites et non sur une partie d'entre elles."
vous voyez que l'interprétation de ce texte peut être complexe.
C'est pour cette raison que nous avons des exemples de notifications de correcteurs orthographiques par les instances, pour le brevet des collèges et pour divers baccalauréats, BTS et en études supérieures.
Ce qui est terrible à vivre, c'est cette différence de traitement des dossiers : injustice flagrante , certes.
Je serai tentée de dire : selon les troubles justifiés (et ce point est normal), selon la commission et les avis des fonctionnaires traitant le dossier et selon l'interprétation faite de la loi, les réponses sont variables.
Alors comment combattre ces injustices d'application des textes : (à condition que le trouble d'apprentissage soit bien prouvé et que les outils soient bien utilisés au quotidien) : en faisant des recours très argumentés.
Tout recours doit être déposé dans les délais et de préférence, être argumenté par un nouvel élément (ou une précision de bilan) médical et un nouvel élément pédagogique.
3- Autre aspect :
les mesures de compensation obtenues pour le brevet des collèges (ou un autre examen) ne sont pas obligatoirement reconduites pour les années suivantes (actuellement il faut à chaque fois refaire la preuve du trouble) MAIS elles ont plus de chances d'être accordées si elles ont déjà été accordées auparavant pour cet élève.
Donc, pour garantir ces compensations de l'orthographe en études supérieures (si les bilans le justifient), ce serait mieux de faire la preuve qu'elles ont été obtenues pour le bac.
La logique est plutôt d'une organisation sur le long terme : faire écrire ce qui se met en place en classe au quotidien est donc une garantie pour tous.
A décharge, le nombre des dossiers d'aménagements d'examen est très important et nous devons garder du respect pour ceux qui ont la charge de ces piles de dossiers impressionnantes.
Il devient indispensable en France que ces procédures soient simplifiées car ces tracasseries administratives sont ingérables pour les familles et sans doute aussi pour les équipes qui ont la charge de ces dossiers.
La simplification idéale pourrait consister à intégrer les dispositions d'aménagement des conditions d'examen dans les PAP et les PPS (à condition de les faire valider et d’organiser le droit de recours à ce niveau). C’était d'ailleurs une des propositions du groupe focus parents de la consultation école inclusive.
Je vous renvoie aussi vers cet édito très clair de la revue ANAE 159 (Edouard Gentaz) et les niveaux de réponse proposés.
EDITO présent sur notre site -onglet : les plus
En cas de besoin de relecture de votre dossier de recours? rapprochez vous de votre association départementale (ou si vous n'avez pas d'association locale : contact@anapedys.org)
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre réponse. j'ai tardé à donner des nouvelles car j'essaye de récupérer des informations partout, et récupérer tous les éléments potentiellement utiles à mon recours.
Pour vous répondre je pense que mon dossier fait la preuve du trouble d'apprentissage.
Nous avons récupéré comme éléments pour un recours :
- un bilan chiffré de l'orthophoniste de moins de 2 ans qui donne entre autre un score de lecture déchiffrage fin CM1,orthographe d'usage , dictée mot régulier (-2.59), mot irrégulier (-3.72), décision lexicale visuelle score (-0.40), par contre décision visuelle score (-5.83). Ce qui met en valeur selon l'orthophoniste, qu'elle peut arriver dans une certaine norme mais au prix d'un effort et d'une lenteur très importante. Le coût cognitif est trop élevé surtout suite à un coût cognitif rédactionnel, et le tiers temps ne suffit pas à compenser.
- Un diagnostic du neuro pédiatre fait en CM1 par la cellule centre du langage du département, qui conclu à une dyslexie, dysorthographie, associé à une précocité.
- Un mini bilan (réalisé à la même époque) d'un ergothérapeute qui préconise l'utilisation de dragon et d'un correcteur d'orthographe (petit prolexis).
- Tous les PADYS du primaire et collège (qui spécifie l'utilisation de l'ordianateur et d'un correcteur d'orthographe).
- Les PAP de 4ème et 3eme sur lesquels il est spécifié les logiciels utilisés
- Les PAP du lycée ou la case"utilisation de logiciels spécifiques" est coché mais sans précision, erreur de ma part.
- Les demandes d'aménagements aux examens de brevet et bac ou les proviseurs spécifient que les aménagements sont effectifs en classe.
J'envisage de récupérer :
- un courrier de l'orthophoniste en appui
- un courrier de l' ergothérapeute en appui.
J'ai appelé la cellule handicap, qui me conseille de m'appuyer sur le texte de lois qu'il faut que je retrouve précisant que les aménagements aux examens doivent être en cohérence avec les aménagements de l'année.
Le lycée a contacté la DEC qui leur a dit que pour le moment le robert correcteur n'était pas accepté par le rectorat de bordeaux. Qu'en ai t-il d'ANTIDOTE, je ne sais pas. Je compte leur proposé lors du recours de changer de logiciel si nécessaire.
Je me suis rapproché d'une association local et j'ai décidé même si c'est peine perdu de faire un recours, car comme la présidente le précise. C'est parce que les parents bougent que les choses bougent.
N'hésitez pas à me préciser parmi touts les éléments cités lesquels sont impérativement à utiliser, je ne vais sans doute pas tout envoyer. Mon seul problème c'est que je n'ai pas fait préciser sur le PAP de lycée l'intitulé des logiciels utilsés, mais je me dis que la demande d'aménagement signé par le proviseur ou les logiciels sont cités peut suffire à prouver qu'elle l'utilise au quotidien.
Voilà où j'en suis dans ma démarche.
Pensez -vous au vue des éléments avancé que je suis armé pour envisager faire un retour.
Merci Beaucoup
Mélu
Bonjour
Nous avons un problème dans notre académie(NANTES), le correcteur ANTIDOTE est refusé sauf si nous apportons des preuves d'utilsation de ce logiciel sur le plan national. Pouvez vous me dire si votre aménagement a été accepté ?
COrdialement
Bonjour
Nous avons un problème dans notre académie(NANTES), le correcteur ANTIDOTE est refusé sauf si nous apportons des preuves d'utilsation de ce logiciel sur le plan national. Pouvez vous me dire si votre aménagement a été accepté ?
COrdialement
Bonjour,
Désolé pour le retard de réponse après le bac et toute les démarches de recours en urgence j'ai un peu décrochée.
Nous avons effectivement obtenue l'utilisation d'antidote pour le bac après notre recours. Robert correcteur nous a été refusé, mais Antidote a été accepté étant considéré comme un outil d'aide à l'écriture et non pas un correcteur d'orthographe.
Mais il semblerait que ces decisions restent trés académique. J'ai contacté les éditeur de logiciel afin de savoir s'il ne pouvait pas faire un partenariat avec l'éducation National afin de produire un outil accepté officiellement pour les examens en cas de handicap et que nos jeunes puissent garder les outils avec lesquels ils travaillent toute l'année. Mais cela semble difficile.
Personnellement je ne comprend pas cette réticence car dans le monde du travail l'employeur se fiche de la manière et avec quoi on rédige pourvu que le résultat soit dans les attentes.
Bon courage pour votre prise de tête avec l'administration.
Melu