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Faurum
Je vous envoie un message privé.
un peu de nouvelles, j'ai donc eu ce midi , la réunion avec l'équipe pédagogique du collége actuel, était présentes en prime l'infirmiére et le médecin scolaire. Il en ressort une réelle nécessité pour l'avenir de placer mes enfants en UPI TSL, mais qu'à ce jour effectivement mes enfants pourraient finir leur 6éme sans prendre plus de retard en restant dans la classe actuelle. Le point psycho a été trés largement abordé car au vu des souffrances passées , il y a un réel bien être, plus même un épanouissement total, une reprise de confiance en soit de la part de mes enfants, ainsi qu'un bel investissement dans le travail et surtout une reprise de confiance envers l'enseignant, l'école et l'adulte tout simplement. Chose qui n'était plus en fin de CM2. Donc gros doute côté psychologique, me reste à prendre contacte avec le principal adjoint du nouveau collége et de discuter avec eux, des aménagements, du côté pédagogique et surtout du côté psychologique de cet éventuel boulversement, en bref rendre une dimension humaine à l'évènement que risque d'être ce changement.
Voyez avec le nouveau collège s'il est possible pour vos enfants de rencontrer certains enseignants de l'équipe éducative et de découvrir ce collège. C'est important pour les rassurer.
Amicalement.
re,
vos enfants ont ils une idee de ce qu'ils veulent faire plus tard? apres la 3eme? s'ils ont une idee, de creuser les atouts et les incovenients en passant par l'ulis et en passant par l'ordinaire_
Les sortants d'upi n'integrent pas la seconde generale ( on evite mm en cas de bons resultats, car les profs savent qu'en ordinaire, la souffrance sera au rdv et les aides à l'arrachée) et les filieres pro, pas evident non plus _ il faut continuer le soutien.
Je veux dire que quelle que soit la voie choisie apres, les aides seront moindres, le sur effort une realite, et une meconnaissance des soucis dys_
Les soucis dys perturbent la notion de niveau scolaire_ en fait que l'enfant fasse un cap, un bac pro ou un bac general, son expression ecrite sera tjrs une problematique en regard des connaissances acquises. Il compensera par un savoir faire, une presence dans un domaine bien particulier.
cricri,
mon fils aimerait devenir sapeur pompier, mais il n'y a pas si longtemps que ça il voulait être électricien conducteur de travaux comme son papa, quand à sa jumelle elle voudrait être styliste, coiffeuse, etc, etc, elle a abandonné en cours de route l'idée d'être institutrice. Par contre vos propos m'interpellent quand à l'orientation aprés le collége, dites vous clairement que les enfants d'ULIs ne peuvent pas intégrer une seconde générale avec un PPS bien établi, ou un lycée pro ? En avez vous l'expérience ?
re,
en fait tout va dependre de votre localisation geographique et des possibilites d'offres de votre ville _ l'internat qui peut etre une bonne chose sur le plan eveil, partage ... peut se reveler solitude devant les apprentissages _
Mon fils apres 4 ans de soutien UPI, s'est retrouvé largué tt seul sans manuels scolaires ( les profs ne prennent pas appui dessus) sans devoirs ( pas de pratique) et sans internet ( refus de donner l'acces au wifi_ donc pas de tices...) et pas de tutorat etudiant _ donc d'un univers cadré il s'est retrouvé largué avec la pression de l'organisation.
Je pense que les profs d'upi savent combien c'est dur de passer d'un cadre bien structuré à une liberté qui n'en a que le nom car l'aisance n'est pas au rdv. et les moyens humains reduits en peau de chagrin _ donc faut assurer derriere.
Je pense aussi que les colleges commencent à se sensibiliser aux troubles des apprentissages et permettent de mieux prendre en compte les enfants en souci. L'aide est moins reguliere mais pas absente. Ensuite la notion de souffrance, elle est relative dans le sens où l'ecrit sera tjrs un gros souci mais pas une incapacite à suivre et à apprendre un savoir faire.
Moi je fais surtout remonter mon ras le bol de devoir remonter le moral de mon gamin_ je trouve desolant de passer son temps à rassurer pour faire mentir les pronostics etablis sur des prejuges betes et mechants.
merci cricri d'avoir éclairé ma lanterne et j'entends bien la souffrance de nos maux à nous parents d'enfants dys. il n'est pas évident de toujours tout porter sur nos épaules.