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Faurum
Oyé!oyé!
Au College rien de nouveau en cette belle période d'automne,les professeurs s'arrachent toujours les cheveux avec ce foutu tiers temps!!!!
Je vous livre un post ancien sur neoprofs que J'ADORE FOUINER de temps à autre,on y trouve aussi des profs sensés qui aiment leur job 😉
http://www.neoprofs.org/t85401-tiers-temps-une-solution-pratique-pour-les-mettre-en-place
Je lis assez régulièrement, ici ou ailleurs, que les tiers temps sont au choix impossibles, enquiquinants, difficiles à mettre en place, etc.
Il est sûr que les emplois du temps sont parfois compliqués, qu'il s'agisse de l'organisation administrative des établissements ou de son propre agenda personnel.
Je propose donc une solution mathématique : au lieu d'allonger le temps de composition de l'élève, pourquoi ne pas alléger son sujet, ou modifier le barème ?
Je propose pour cela une réflexion mathématique sommaire, et j'envisage trois possibilités qui me semblent exhaustives jusqu'au bac.
1) Si le sujet comporte plusieurs exercices
Alors il suffit de réduire l'énoncé d'un quart de sa longueur. En effet, augmenter le temps D global d'un tiers, revient à réduire le nombre d'exercices total N d'un quart. Dans cette perspective, l'élève a par exemple un exercice en moins sur les quatre de l'énoncé, et il a ainsi un tiers de temps de plus que les autres pour réaliser les quatre exercices (ce qui est l'avantage acquis pour les tiers temps globaux).
Si le barème n'est pas adapté pour cette solution, il faut en tous les cas retirer l'équivalent d'un quart du total des points : l'élève est donc averti des questions qui lui sont retirées, il est noté sur quinze dans un premier temps, puis la note est rétablie sur 20 par un système de produit en croix.
2) Si le sujet est une question unique (dissertation, commentaire...).
Dans ce cas, il faut alléger le travail demandé de l'équivalent d'un quart du barème et/ou de l'énoncé. Par exemple (au choix, et en fonction du barème) : ne pas compter l'orthographe (pour les dyslexiques en particulier), ne pas faire rédiger la troisième partie, demander un plan détaillé au lieu d'une partie rédigée pour deux des trois parties, ne pas demander d'intro ni de conclusion, etc.
Il est possible aussi de panacher les solutions, et de considérer que le retrait d'un élément du barème ou de l'énoncé n'est pas forcément de 5 points (on peut s'autoriser une marge de +/- 1 point). Par exemple, au bac de français, on retirerait pour les dys- la question sur 4 points. Au bac de mathématiques, SVT ou physique-chimie, on retirerait l'un des exercices. En histoire-géographie, on remplacerait la question sur 12 points par une question sur 8 points dans la même discipline que la composition des sujets "classiques", etc.
Ce serait tout aussi équitable, et l'organisation serait franchement plus simple. Avec l'augmentation des tiers temps accordés, c'est une simplification qui me semblerait tout à fait pratique pour les établissements et les personnels.
Maman de 2 garçons,14ans et 11 ans dont le plus jeune dyslexique dysorhtographique TDA
Un peu de bon sens et un peu de bienveillance semblent les ingrédients indispensables pour appliquer un tiers temps...
Le plus important est de préparer l'élève. A lui de savoir demander (à l'avance) de faire appliquer cet ajustement nécessaire. Un petit mot écrit décrivant les possibilités (examen tronqué ou temps supplémentaire) et à l'éducateur ensuite de faire le reste...
Je suis toujours subjugué par les difficultés qu'une telle mesure semble impliquer pour certains personnels de l'Education Nationale... la peur de mal faire sans doute?!...