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Faurum
J'ai eu le même problème avec ma fille au même âge, elle saturait.
Nos enfants doivent devenir des coureurs de fond du travail scolaire, pas des sprinters.
Alors nous avions cessé tout travail à la maison pour vivre comme parent et enfants doivent le faire (en échangeant, jouant, lisant des histoires, etc...), sans fixer de date de reprise.
Au bout de 15 jours elle est était demandeuse, mais avec un rythme beaucoup moins soutenu qui dure.
GENE
le souci que j'ai avec Benjamin c qu'il ne veux pas jouer pour apprendre !
il trouve ça pas sérieux du tout !
mais par contre il n'a pas envie non plus de travailler !
donc pour le moment la méthode c : tu travaille et si tu as besoin de moi je suis là !
mais je viens pas te voir pour te dire aller on fait ça !
et pour le moment du redouble ta 5e car tu es trop perdu !
je te laisse jusqu'à la fin 5e pour me prouver que tu peux y arrivé !
on verra bien où ça méne !
Ça me semble un challenge très dur, que de lui dire "je te laisse jusqu'à la fin de la 5e pour me prouver que tu peux y arriver". D'abord parce que la fin de la 5e, pour un enfant, c'est tellement loin quand on est en janvier ! Trop loin je pense pour lui dire qu'on va le laisser se débrouiller. Ensuite, il doit vous prouver qu'il va y arriver, mais au fond de lui, il sait bien qu'il n'y arrivera pas. Alors il va prouver quoi ? Et il va se passer quoi après ? Refuser de travailler me semble une fuite très logique…
Je comprends très bien que votre enfant refuse les pseudos jeux pour apprendre. Apprendre, c'est un travail, encore plus dur pour un dys que pour un autre. Il faut vraiment séparer le temps du travail et le temps du jeu, des plaisirs, comme l'explique Gene. Quand on joue, on joue, on ne travaille pas. Mais bien sûr qu'on peut profiter de faire un gâteau pour s'essayer aux poids et mesures.
Travailler, c'est obligatoire, y a pas à tortiller, mais chacun à sa mesure, ça ne doit pas devenir un enfer. Je vous dis ça, moi j'en ai fini avec l'école et mon dys, mais je suis aussi passée par des moments terribles, de doute, d'envie de pleurer, de tout lâcher.
Alors je vous souhaite bonne chance pour trouver comment accompagner votre enfant plus efficacement, le remotiver ! Soyez sa meilleure alliée face aux difficultés qu'il rencontre. et bonne réunion aujourd'hui !
Fred
en premier Fred on n'en fini jamais avec son dys !
car moi étant dyslexique je peux vous dire que j'ai toujours des soucis de lecture ou d'écriture même à 36 ans !
ensuite Benjamin ne veux pas ! je vais pas lui mettre le couteau sous la gorge quand même !
quand on veux pas, quoi faire de plus ?
le forcé ? ça marche pas !
alors j'essaye pleins de méthode on verra bien si ça marche ou pas !
pour l'instant mercredi il m'a appeller pour que je l'aide à réviser l'histoire !
donc on verra comment ce passe ce week end !
Phany,t'as raison forcé ça marche pas et avec personne et a toute âges 😉 .
Après comme dit Fred,y a certainement LE petit truc qui motive,mais là il faut le trouver :paf
Courage,et essaye de dédramatiser (je sais facile a dire,moi même j'ai beaucoup pleuré,pensant que je n'y arriverais pas.)
Y a du mieux pour mon Loulou aujourd'hui,mais pas encore au niveau de sa classe.
Mais on y croit
Maman de 2 garçons,14ans et 11 ans dont le plus jeune dyslexique dysorhtographique TDA
Phani, bien sûr qu'on reste dys toute sa vie, mais mon loulou en a fini avec l'école, et sa vie a changé !
Fred
Je suis dys et TDAH moi aussi et je fais l'école à la maison pour ma fille dys en 4ème.
Il est clair qu'il est hors de question de travailler face à un refus.
Mais il faut fixer des limites de temps accessible ainsi que des limites de niveaux accessibles.
Bien sûr il y a des moments ou l'on désespère, mais ça ne dure pas et il faut penser à toujours valoriser.
Essayer de ne pas trop transférer nos inquiétudes sur les épaules de nos enfants qui ont assez des leur. Leurs inquiétudes sont d'ailleurs parfois bien différentes des nôtres.
GENE