bonjour je suis moi meme dixlecxique est moi je ne chipote pa mes je me balance sans sese sur ma chese est u plusieur mots de prof me disan de marete de me balance sur mlachese il mes meme arrive de tonbe de ma chese et quan j avais avai 4 ou 5 ans on ma atacher sur ma chese car je bouger trop est ma mere est aaer aller voir ma prof en lui disan de plus matacher car sinon elle irai voi la directrise .vola mon istoire est ma mere se demaine vraiman pour moi .

bonjour,

oui, c'est fatiguant, oui on ne comprend pas au début,oui on s'enerve, oui on peut même dire des choses qu'on regrette,

et puis le temps passe, et petit à petit des choses se mettent en place, en CE1, c'était la catastrophe, avec 2 instits incompétentes, notre fille revenait de l'école, elle avait écrit sur son cahier 21 /29.7, grand format, sa leçon du haut à gauche jusqu'au haut à droite, traversant les 2 pages, et personne ne s'en était rendu compte. On a poussé pour une rencontre : instit, ortho et nous, celà a été salutaire ( ses instits l'a faisait lire pdt la récré pour lui faire rattraper son retard.......), depuis le CE2 , nous avons eu la chance de tomber sur des instit formidables, elles font le max, en étant pas formée pour p^rendre en charge la dyslexie... Elles s'adaptent.elles sont parfois perdues, mais nous aussi, l'essentiel c'est de ne pas la dénigrer, et de ne pas non plus tout laisser passer, Et nous aussi, petit à petit on trouve des astuces, elle apprend, elle est lente, il faut mimer, jouer, trouver des alternatives, mais vraiment, les récompenses parfois sont fortes. Elle est rentrée de l'école aujourd'hui ( en CM2)i avec un 17.5 en géographie. On y a passé du temps, elle a appris à ecrire les noms des pays et surtout à memoriser ses pays, l'europe de 1945 à 2004, et bien vraiment, quand on voit la fierté sur son visage, c'est un feu d'artifice et ça vaut bien tous ses efforts. Bien sur c'est pas comme ça à tous les coups, parfois ça ne marche pas, parfois on s'enerve, parfois on ne comprends plus, des jours ca va, d'auitre c'est pas possible. C'est l'incertitude, mais au fond de moi, je pense qu'on va arriver à pousser les murs et elle y arrivera.

Cecam